L'Odyssée de la Belle Hélène (épisode 52)
Datte: 16/12/2017,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... ensuite une vitesse de rotation vertigineuse. Hélène ne put rester longtemps éveillée tellement le tapis tournait trop vite, ce qui la fit s’évanouir… Quand elle se réveilla, sa première sensation fut celle d’une température ambiante fortement élevée, supportable mais élevée. Elle se trouvait toujours sur le tapis qui s’était stabilisé sur un plateau tout en haut d’une montagne de couleur rougeâtre. Le Tartare était d’un panorama ressemblant fort à une planète de lave, fait de fleuves, coulées et cascades de magma dévalant les pentes des montagnes, s’écoulant dans les vallées. Le ciel d’encre rouge sombre, compact était en effet très encombré d’un épais brouillard rougeâtre-noir. Un milieu à l’évidence hostile à l’homme… Rapporter une Divine Statuette ! Facile à dire ! Mais par quoi commencer ? Ou aller dans ce décor proche de l’enfer ? Faudra-t-il affronter ces trois bizarreries de la Nature que sont les trois frères Hécatonchires ? Et que voulait dire Apollon avec sa dernière phrase ? : ‘‘Et si tu as la chance de pouvoir lécher le Phallus de Zeus, tu en comprendras sa magie …’’ Trop de questions torturaient l’esprit de la Belle Hélène. A l’instar de la précédente épreuve, Hélène n’eut pas à chercher longtemps où se rendre car une soudaine situation l’interpella. La Troyenne entendit des bruits sourds venant directement sous ses pieds. On aurait dit des bruits résonnants comme si on frappait des métaux sur des enclumes. Regardant autour d’elle, la Belle découvrit à une ...
... cinquantaine de mètres, des petits monticules qui ressemblaient à des puits d’aération. Arrivée devant l’un d’eux, Hélène plongea son regard afin d’y évaluer la profondeur. L’obscurité ne lui permit pas d’estimer le fond. Alors, elle prit une pierre et la lança dans le puit. La pierre dans sa chute, fit comprendre à Hélène que le gouffre devait faire plusieurs centaines de mètres de profondeur environ. Scrutant le pourtour du puit, elle s’aperçut qu’une échelle de corde était accrochée afin descendre dans le puit-gouffre. Courageusement, Hélène entreprit alors une longue descente, utilisant cette échelle qui lui paraissait solide d’après les cordes épaisses qui la composaient. La descente fut lente, laborieuse, pénible et longue. Echelon par échelon et dans l’obscurité quasi totale, Hélène se rapprochait de plus en plus du fond du puit quand enfin qu’elle put en distinguer le sol rocheux, comme si une lumière l’éclairait là-bas au loin dans les profondeurs encore vertigineuses. Quand elle y accéda après multiples efforts, elle comprit que la luminosité des lieux était causée par des parois rocheuses constituées de cristaux d’un dégradé clair rouge-orangé-jaune et offrant ainsi une lumière naturelle. Une douce température régnait au fond de cette galerie donnant sur un long tunnel souterrain qui s’offrit à son regard qu’elle emprunta silencieusement tout en restant sur ses gardes… Elle n’avait pas fait cent mètres, après un tournant en forme de coude, qu’elle découvrit une très ...