Réellement cocu 2/2
Datte: 16/12/2017,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Partouze / Groupe
... mes bras et mes jambes sont sans protection. J’attends la balle qui va m’exploser la tête. Mais j’ai une mission : rejoindre Agnès. Je tire, comme au stand, j’accompagne en esprit chaque tir jusqu’à sa cible. Je n’entends rien et pourtant cela doit faire un sacré vacarme. Je vois du coin de l’œil Hocine s’affaisser à côté de moi. Ma balle fracasse presque au ralenti le crane de son dernier adversaire. C’est fini.Un temps, le son revient. Des hurlements dans la foule derrière moi. Je m’approche d’Hocine. Il est conscient. Terriblement pâle. La jambe, les deux jambes mais l’artère n’est pas touchée. Je lui prends la main. — Tu en as eu deux, mec. Ça va ? — T’as d’autres questions à la con comme ça ?Il arrive à sourire. Ouf. Les collègues qui n’ont rien vu arrivent. Je suis groggy. Je m’assois par terre, sa main toujours dans la mienne. De nouveau je n’entends plus rien.Chapitre 10Hocine et moi sommes des héros. Mais comme mon ami est à l’hôpital, c’est pour l’instant moi qui reçois les félicitations du préfet, du patron, du grand patron et, très vite, du ministre, au téléphone.Des heures de dépositions, de discussions, de réponses aux journalistes. On me met en valeur, ma carrière n’est peut-être pas fichue.Mon torse est couvert de bleus et je dois passer une radio. Vingt-trois impacts marquent ce qui reste de mon gilet pare-balles ! Il semble que les apprentis djihadistes, en Afghanistan, se sont trop entraînés à tirer au torse. Sinon je serais mort. J’ai une chance de… ...
... Oui de cocu.Maintenant je suis dans ma voiture. Je n’en peux plus et je dors quelques heures sur une aire de l’autoroute. J’arrive à la maison vers huit heures du matin. J’ai encore ma clé. Dans la cuisine je trouve Franck, en tee-shirt, sans slip, en train de verser deux tasses de café. Sa queue est encore luisante de sécrétions. Il vient de faire l’amour. Je ne lui veux pas de mal. — Franck, rentre chez toi. C’est terminé.Il ne fait pas de difficulté. Il sort par le jardin, dans cet appareil, en emportant sa tasse de café. Tout de même, avant de passer la porte, il se retourne et dit… — Mon père, c’est un salaud. Vous avez bien fait. Dites, c’est vous à Lyon hier ? Y avait votre nom à la télé. — Oui c’était moi, Franck. Salut. — C’est chié…Il est parti. Je monte vers la chambre. Un regard en passant dans la chambre des filles. Elles dorment. Je pousse la porte de la chambre d’Agnès. Elle est étendue, nue, sur le ventre les jambes un peu écartées. Il y a des taches de sperme sur le drap et sa fente est poissée du liquide clair. Je m’assieds près d’elle, au bord du lit et mets une tasse de café dans sa main. Elle se redresse et se retourne pour pouvoir le boire. Lorsqu’elle me reconnaît, elle a un sursaut à peine perceptible. Mais surtout son sourire de femme heureuse et bien baisée vient de disparaître. Elle est défiante et hostile. Mais ne dit rien. — Agnès, j’ai deux choses à te dire. Ensuite tu feras ce que tu voudras de moi et de nous…Elle ne dit rien, son visage reste ...