La pilule magique - Histoires de Sexe

La pilule magique

... nous n’avons même pas remarqué qu’elle nous avait servi nos boissons favorites. Pour moi – c’était mon péché sur terre – un rhum-coca. Il faisait de plus en plus chaud. Après trois verres, je commençais à sentir lentement les effets de la boisson. Soudain, deux pilules firent leur apparition dans la main de Caroline. Elle les déposa sur la table, sans aucun commentaire. Il était temps de nous préparer. Julie me lança : — Pas de poule mouillée, n’est-ce pas ? Allons ; ensemble… Elle se saisit des deux pilules et m’en donna une. Je fixais la pilule. Nous nous demandions si ce n’était pas une mauvaise idée. — Si tu me promets que tu vas jusqu’au bout, je prends la mienne, me dit Julie. Ne t’inquiète pas. Si tu ne veux plus le faire, si tu n’es pas sûre ou si tu veux arrêter maintenant, pas de soucis. Dis-le-moi, et on arrête tout, là, maintenant. Je ne serai pas fâchée. Pour seule réponse, je plongeai mon regard dans le sien. J’entrouvris ma bouche, plaçai délicatement la pilule sur ma langue et vidai mon verre de rhum. Puis je terminai par un large sourire pour elle. Elle semblait contente que je souhaite faire cette nouvelle expérience. Elle prit elle aussi sa pilule. — Parfait, parfait ! lança Caroline.— Venez, les filles, je vais vous installer dans vos chambres. Il vaut mieux faire cela maintenant plutôt qu’attendre qu’elle fasse effet. Nous nous sommes levées, et Caroline vérifia que nous étions bien placées dans nos chambres respectives. Elle s’assura que nous étions à ...

... notre aise, installées confortablement. — Tout va bien ? nous lança-t-elle— Il fait chaud à crever… lui répondis-je. Tout le monde se mit à rire. — Oui, je sais qu’il fait chaud… Mais ne t’inquiète pas : bientôt tu seras nue, et il fera meilleur. Ah oui, j’allais oublier ; vous n’avez pas le choix : vous viderez le verre que je vous apporterai entre chaque mec. Il fait chaud, et je ne veux pas que vous vous déshydratiez. Nous acquiesçâmes, après quoi elle nous sourit. Elle ferma la porte de ma chambre. Terminé d’avoir vue sur la pièce principale. Je ne voyais plus rien. J’entendis ensuite le même bruit de tirette se fermant dans la chambre d’à côté. Je regardai sur ma gauche, mais je fus incapable de voir ce qu’il se passait de l’autre côté. — Julie, ça va ? lui demandai-je.— Oui, je vais bien. J’attends de sentir quelque chose, et… je suis excitée… À l’extérieur, les gars commençaient à arriver car nous entendions Caroline leur parler, leur expliquer des choses. Impossible pour moi de comprendre ce qu’elle leur disait. Elle était juste hors de portée de notre écoute, et en plus je me concentrais sur mes sensations. Et puis je l’ai senti. C’est arrivé assez vite. Assez vite pour découvrir que, alors que je voulais bouger légèrement, mon corps, lui, ne bougeait plus. D’un autre côté, ma peau était beaucoup plus sensible, accentuant mon excitation. Je voulus demander à Julie si c’était pareil pour elle, mais le seul son qui sortit de ma bouche fut une espèce de soupir auquel il ...