1. Vengeance personnelle (3)


    Datte: 21/12/2017, Catégories: Transexuels

    ... habits et enfiler son pyjama et un cri retenti : « Où sont mes vêtements ? » Je répondis simplement: « Je les ai donnés aux secours catholiques ». Le regard effaré ses yeux étaient devenus humides et la colère se peignit sur son visage. « tu as fait quoi ! » hurla t’il Du calme, qu’est-ce que tu pensais que tu allais pouvoir alterner avec tes vieux habits maintenant que tu as les ongles vernis et les oreilles affublés de boucles d’oreilles et une coupe de femme.En plus, Mathilde m’a dit qu’elle a mis du maquillage semis permanent sur ton visage. Que diraient les gens s’ils te croisaient dans la rue ? Tu ne peux pas changer ton apparence du matin au soir ou on te prendra pour un gigolo. « Ça veut dire que il ne me reste plus que les affaires que l’on vient d’acheter ? » réalisa-t-il accablé. « Non je ne peux pas rester comme ça, je vais retourner en acheter » « Et je ne t’accompagnerai pas » répliquais-je fermement Après cette petite altercation il commença à fouiller dans toute la chambre en quête d’une trace de sa masculinité perdue. Heureusement j’avais veillé à ne rien laisser trainer au hasard. Tous les sites que j’avais consulté parlaient d’une rupture totale avec la vie antérieure. Il ne fallait surtout pas lui laisser une chose à laquelle se rattacher. Il s’allongea sur ...
    ... le lit et fixa le plafond. Pendant ce temps je commençais à remplir le tiroir qui contenaient les boxers et les chaussettes d’autres fois par les strings, soutien gorges, collants et porte-jarretelle que nous venions d’acheter. Que de plaisir de voir le tiroir de Sofia bondés de dentelles brodées, de noeuds adorables, de froufrous et de cotons multicolores. Jamais je n’aurai cru prendre autant de plaisir à transformer mon ex-petit ami. Pour la première fois j’avais vraiment l’impression d’être la personne dominante dans notre relation. Si j’en doutais il suffisait de regarder l’accoutrement de sofia pour savoir que c’était moi la chef J’avais un bon métier comme directrice des ressources humaines et elle était serveuse. Il était naturel que je dirige. Sofiane était perdu, anéanti, brisé, il fixait le mur avec amertume. Je finissais tranquillement de remplir les compartiments vacants avec les robes et jupes. La journée m’avait épuisée. D’une voie autoritaire je lui dis d’aller se mettre au lit. Il commençait tôt le lendemain et se préparer sa prend du temps quand on est une femme. Il allait comprendre ce que c’est de devoir être soigneuse et se maquiller. Je lui tendis une nuisette douce et agréable qu’il prit et enfila sans dire un mot, s’installa sous les draps et s’endormit. 
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