1. Nouveau départ pour une nouvelle vie (2)


    Datte: 24/12/2017, Catégories: Partouze / Groupe

    Le réveil vient de sonner. Il est sept heures quinze. Tristan se lève de bonne humeur et ouvre les rideaux sans plus attendre. Le soleil est encore bas sur l’horizon, mais il est à nouveau de la partie, c’est une belle journée qui s’annonce. Il se sent heureux. La mélancolie qui l’habitait encore hier matin semble avoir disparu. Le souvenir des cinq années écoulées semble déjà s’estomper. Cela serait-il dû à la relation fortuite et intense de la veille ? Peut-être… Sans plus attendre, direction la salle de bains. D’abord se raser. Quelques minutes plus tard, son visage est tout lisse, ce n’est pas le cas plus bas. Passant la main sur son pubis, il constate que ses poils ont déjà commencé à repousser, supprimant toute sensation de douceur. Les laisser pousser serait un retour en arrière. Il se souvient immédiatement des cinq années passées. Il y a un moyen simple d’oublier tout ceci et faire table rase du passé. Tandis qu’il guide son rasoir sur ses bourses, Tristan repense à l’inconnu rencontré à la plage. Comment s’y prenait-il pour avoir la peau du sexe aussi douce. Était-il fraîchement rasé ? Était-il naturellement glabre ? Y a-t-il des méthodes plus efficaces que le rasage ? Il faudra se documenter sur la question. Rasé, lavé et habillé, il ne lui reste plus qu’à descendre jusqu’à la salle où est servi le petit déjeuner. Après cela, il va falloir se rendre au travail. Comment cela va-t-il se passer ? C’est ce à quoi il pense tandis qu’il se tartine un bout de baguette. ...
    ... Ce n’est pas vraiment un nouveau travail, il ne change pas de société, juste d’agence. Une légère appréhension l’envahit quand même, comme un jour de rentrée scolaire. Pas de quoi s’inquiéter, le changement n’est pas radical. Ce sera le même travail, la création de sites Internet, seuls les collègues seront différents, mais il a déjà eu l’occasion de discuter par téléphone avec quelques employés de l’agence de Rochefort. Le petit-déjeuner terminé, il monte en voiture et part en direction du travail. Dix minutes ! C’est le temps qu’il faut pour arriver à destination et se garer sans grande difficulté. Jamais à Paris, il n’aurait pu bénéficier d’une telle facilité de déplacement. Tous les jours, il devait passer 40 minutes le matin, et autant le soir, dans les transports en commun, et encore, quand tout se passait bien, les incidents et les grèves perturbant souvent cette situation optimale. En voiture, c’était encore pire, et il avait rapidement renoncé à une telle alternative. Cinq ans, c’était aussi le temps qu’il était resté sur Paris pour travailler. C’est là qu’il avait rencontré son ex. Elle n’aurait jamais accepté de déménager en province. Encore une différence entre eux. Plus il y repense et plus il se demande comment, avec autant de différences, ils ont bien pu rester aussi longtemps ensemble. Faire trop de concessions n’est pas toujours la bonne solution. La porte d’entrée poussée, Tristan se retrouve dans le hall d’accueil, spacieux et lumineux. Un grand bureau en ...
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