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Séminaire
Datte: 25/12/2017, Catégories: f, fh, ffh,
... instantanément cet aléa sensuel pour plonger avec autant d’impatience que d’appréhension au milieu de cette faune bureaucrate. Le jeune cadre dynamique Dès que la porte s’ouvrit, il sentit sa collègue se transfigurer. Elle se redressa et son regard se teinta d’une vitalité conquérante. Il n’avait que très peu travaillé avec elle, mais avait pu remarquer, la veille au soir, qu’elle était décidée et dynamique dans le travail. Elle leur avait exposé avec clarté et concision le rapport sur la firme qu’ils devaient racheter ; y ajoutant même de façon futile quelques idées personnelles sur la marche à suivre qui ne démentaient pas l’instinct du patron quand il l’avait embauchée. Elle n’avait guère d’expérience dans le secteur des finances, mais il avait décelé en elle une force tranquille qui, disait-il, saurait en désarmer plus d’un. Il est vrai qu’on se méfie beaucoup moins d’une tendre gazelle que d’un loup aux dents longues. Il la regarda s’enfoncer dans la foule et ne douta pas qu’il serait sûrement plus difficile que prévu de la détourner de sa mission. Et le fait est que la journée passa sans qu’elle semblât faire cas de sa présence. Elle était assise auprès du patron et lui passait avec efficacité tous les documents dont il avait besoin pour mener la réunion. Elle ne se démonta pas lorsqu’il lui demanda à brûle pour point son opinion sur le démantèlement d’une succursale à Bruxelles ; elle tint même un discours digne d’un maestro de la finance. Lui avait beaucoup plus de ...
... mal à se concentrer et son intervention fut nettement plus confuse ; surtout lorsqu’il croisa son regard à elle : elle semblait l’encourager avec tendresse, comme s’ils se connaissaient depuis des lustres. Cela le troubla bien étrangement… et il se surprit à laisser s’épanouir en lui le désir de la prendre dans ses bras, d’enfouir son visage dans ses boucles pour en respirer la légèreté et sentir la douceur de son cou parfumé au jasmin. Le chauffeur La journée passa sans qu’il pût cesser de penser à elle. Plus il repensait à la courbe de ses joues, à la longueur de ses cils soyeux, à la rondeur de ses mollets, mieux il imaginait la chute moelleuse de ses reins, le chaloupement discret de ses hanches, la moiteur de ses cuisses collées l’une contre l’autre entre la lisière des bas et celle de sa petite chatte intime. Son sexe aussi y songeait et il avait épuisé les draps de sa chambre en fantasmes torrides. Il aurait aimé être seul avec elle dans la limousine. Tout aurait commencé comme ce matin, par de simples regards dans le rétroviseur, d’abord timides et gênés puis souriants et complices et enfin fiévreux et impatients. Il s’arrêterait alors dans un petit chemin de campagne, passerait à l’arrière, l’allongerait sur la luxueuse banquette, remonterait la jupe bordeaux sur son ventre et laperait sans retenue son miel d’amour. Elle se laisserait faire, l’encouragerait même par des gémissements et des soupirs, se caressant les seins par l’entrebâillement de son chemisier fripé. ...