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Séminaire
Datte: 25/12/2017, Catégories: f, fh, ffh,
... les réactions de son collègue de trajet et son sourire s’épanouit à la pensée de le retrouver ce soir, persuadée qu’elle était de le surprendre à nouveau. Elle inonda sa main d’un savon liquide nacré et suavement parfumé au jasmin puis parcourut ses épaules, sa nuque, sa poitrine, son ventre, ses fesses, ses jambes et ses pieds. Elle s’attarda un instant entre ses cuisses, ses doigts soyeux glissant sans peine entre ses lèvres ouvertes. Elle se perdit en douces et longues caresses intimes qui la firent soupirer. Les images se bousculaient et la menaient inexorablement vers plus de volupté. Elle finit par glisser le long du carrelage froid et se retrouva assise au fond du bac, les genoux repliés et la chatte offerte à ses propres désirs. La faïence lisse irisait ses fesses et son dos de mille frémissements. Ses reins se creusaient, comme pour inviter ses doigts à plus de profondeur. Elle repensa alors à tous ces hommes qui pourraient la satisfaire et ses fantasmes dérivèrent vers une scène torride où deux d’entre eux la feraient jouir d’un même élan. L’un l’enlacerait par derrière, pétrissant ses seins et fouillant sa chair de son sexe tendu ; l’autre, accroupi devant elle, laperait son miel. Par moment, une fugace image féminine s’immisçait : boucles brunes, regard de braise… Le jeune cadre dynamique Accoudé au bar avec quelques collègues, il en était déjà à sa troisième coupe de champagne et les bulles avaient fini d’évacuer sa nervosité. Même le jogging et la douche ...
... froide qu’il avait prise n’avaient pas réussi à calmer sa fureur. Il avait continué à ressasser sa médiocrité. Il participait donc volontiers au pugilat ambiant : chacun y allait de sa grosse vanne crapuleuse sur la nouvelle chouchoute du boss qui avait eu le culot de les recaler au rang de simples spectateurs. Il ne se sentait pas particulièrement fier de déverser ainsi sa bile rancunière alors qu’au fond il reconnaissait la valeur professionnelle de la jeune femme. Ce qui le consternait le plus en réalité c’était l’attrait qu’elle exerçait sur lui. De la petite prude effarouchée qu’il avait imaginé pousser dans ses retranchements, il n’y avait plus trace et il avait le sentiment que c’était elle qui pourrait bien se jouer de lui. Il n’avait pas l’habitude d’être charmé, mais de charmer et cette nouvelle donne le hérissait tout autant qu’elle l’attisait. Cette confusion s’évapora lorsqu’elle entra dans le salon. D’ailleurs tous les autres en restèrent cois également et les railleries fondirent comme neige au soleil ; car nul doute que chacun aurait donné sa chemise pour avoir la faveur d’un seul regard de la pulpeuse chouchoute du boss ! Elle portait une robe de fin velours noir qui moulait sa poitrine puis s’évasait à la taille pour aller s’épanouir au-dessus du genou. Le décolleté dévoilait largement les épaules et le haut du dos et soulignait la blancheur de la peau. Les cheveux relevés en chignon laissaient apparaître un fin tatouage dans la courbe du cou que quelques mèches ...