Incertitudes hivernales (3)
Datte: 05/07/2017,
Catégories:
Hétéro
... Mais l’habit ne faisant pas le moins, je pense que tu remarques sa jeunesse ailleurs. — Que veux-tu dire par là ? — Elle essaye de paraitre plus âgée, mais elle n’en a pas l’expérience. Je hoche la tête, dubitatif. — Sa jeunesse se manifeste à travers sa fougue et parfois, ses emportements. Mais ses raisonnements sont ceux d’une personne mature et responsable. Discuter avec elle est un vrai plaisir et elle me pousse souvent à réfléchir plus loin que je ne le fais. Quand au lit... — Oui ? utsugglc J’hésite. Cathy sourit. — Tu n’es pas obligé de me dire. — Je te dis, mais je ne l’ai jamais dit, OK ? Elle rit. — Promis. — Ben au lit, c’est une furie. Elle est incroyablement sensuelle, elle adore faire l’amour, je prends mon pied comme je ne l’ai jamais pris, en couchant avec elle. Elle suce comme une déesse et elle raffole des quickies. — Des quoi ?!? — Des quickies ! — C’est quoi ça ? — Un rapport sexuel express. Vite fait, bien fait. Hors de la maison généralement. Par exemple, Jessica voulait qu’on aille en faire un aux toilettes à l’aéroport quand on attendait pour l’enregistrement des bagages. — Vulgairement dit, vous alliez aux toilettes, tu la baisais et vous reveniez. Cinq à dix minutes maximum. — Voilà. Même si c’est plutôt moins de cinq minutes. Cathy réfléchit. — Ce n’est pas de ma génération, mais ce n’est pas inintéressant. Nous éclatons de rire. Elle ajoute : — Bah au point où j’en suis, je prends tout, ...
... hein ! Je ris. — Tu vis seule depuis longtemps ? — Un an. Mais on faisait chambre à part les deux dernières années. Après la naissance de mon second fils, qui a quatre ans, nous avons dû faire l’amour trois ou quatre fois, pas plus. Bon avant, je rigolais. Ça ne me manque pas trop de ne plus faire l’amour. C’est plutôt les petits gestes du quotidien, les petites attentions. — Tu veux un câlin, c’est ça ? Elle rit. — Tu ne m’as pas fait de câlins, mais j’apprécie énormément ta sollicitude depuis mon retour de rando hier. La façon dont tu t’occupes de moi me touche beaucoup. Je lui réponds par un sourire. Un peu plus tard, Cathy demande : — On va à l’eau ? — OK. Je me lève et lui tend la main. Elle sourit et la prend. Je l’aide à se lever et lorsqu’elle est debout, je l’enlace doucement. — Un câlin, quand même. Elle rit. Je vais relâcher mon étreinte, mais Cathy s’est liée à moi : — Tu es adorable, Florent. Merci pour tout ce que tu fais pour moi. Tu es le soleil de ma semaine. Elle m’embrasse sur la joue avant de plonger dans la piscine. Il faut quelques instants pour mes neurones se reconnectent et que je puisse sauter à mon tour dans l’eau. Il ne se passe rien de tactile entre nous jusqu’au retour du groupe. Mais nos discussions et nos rires contribuent à renforcer notre complicité naissance. Nous échangeons des regards entendus durant la soirée et je me surprends à être un peu jaloux des remarques que lui adresse Albert.