La Dolce Vita 4
Datte: 29/12/2017,
Catégories:
fh,
fplusag,
alliance,
vacances,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
... travers les volets. Il glissait sur le plancher, remontait vers le lit, puis vers le visage de Balou. Balou se réveilla. Il avait somnolé quelques heures sans vraiment sombrer dans le sommeil. La bouche pâteuse, il se leva et se traîna vers la salle de bain. Le miroir au-dessus du lavabo lui renvoya l’image d’un trentenaire aux yeux globuleux, les cheveux hirsutes, la mine déconfite et pâle. Il était 6h30, heure matinale qui lui convenait. Il se dépêcha de vaquer à sa toilette, pour pouvoir discuter avec Bettina seul à seule. La maison était silencieuse. Balou rejoignit la cuisine et se fit un double expresso bien serré sans sucre. Il gagna la terrasse et s’assit dans un fauteuil, en allumant une cigarette. La caféine lui fouetta le sang, la nicotine elle, apaisa ses pensées. — Bonjour mon cher. Il se retourna et vit Bettina en peignoir, son chignon défait, ses blonds cheveux tombaient en cascade sur ses épaules. Elle portait des mules horribles surmontées d’une coccinelle, kitsch à souhait. Aux yeux de Balou, cette dame perdait toute sa grâce, ainsi fagotée. Mais il se dit qu’au saut du lit, personne ne pouvait faire mieux. — Bonjour Bettina, bien dormi ?— Oui, très bien, j’ai passé une nuit de rêve. Balou se racla la gorge, tira une bouffée sur sa cigarette et se lança en disant : — Ecoutez Bettina, l’épisode de la nuit dernière doit rester entre nous. Angela ne dormait pas hier soir, lorsque je me suis couché. Je lui ai dit que j’avais pris un bain de minuit, en ajoutant ...
... que vous ne m’aviez pas vu nu, car vous aviez détourné votre regard. Il faut absolument que vous lui confirmiez cette version des faits si Angela vous questionne.— Mais mon petit Balou, vous semblez apeuré ? Ne soyez pas inquiet, votre belle-mère préférée saura gérer la situation sans porter préjudice à votre couple. Cependant, mon cher, ma fille a dû être surprise par vos propos, car je suis naturiste et je ne détourne pas les yeux devant la nudité. Un ange passa… Balou se maudit d’avoir lâché cette phrase. — Allez Balou, je lui dirai en rigolant que je n’ai rien vu, puisqu’il faisait nuit noire. Bon, allons préparer le petit-déjeuner, voulez-vous ? Je meurs de faim, lança Bettina en lui prenant le bras. Devant la table de la cuisine qui avait vu les ébats d’Angela et de Balou, Bettina s’affairait à préparer le café et une salade de fruits. Balou la regardait faire. Il accentua son regard sur cette femme-sorcière qui lui avait procuré un plaisir jamais éprouvé avec aucune autre. Bettina ressemblait à ces vieilles dames qu’on remarquait sur la Côte d’Azur, une rombière bourrée de fric. Elle savait qu’il l’observait, elle se doutait de ce qu’il pensait. — Vous pensez que je suis une sorcière, vieille et défraîchie, n’est-ce pas Balou ? Son gendre rougit d’être ainsi découvert. — Bettina, vous êtes une femme exquise, une mère admirable, mais je m’interroge sur les pulsions qui m’ont jeté dans vos bras, c’est tout.— Et vous regrettez ?— Oui… Enfin, je ne sais plus où j’en suis, ...