Femmes
Datte: 05/07/2017,
Catégories:
fh,
ff,
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jeunes,
campagne,
amour,
... l’invitai à prendre un verre, mais j’ai déchanté rapidement lorsqu’elle m’a avoué : — Je ne voudrais pas que tu te fasses des idées ; je préfère te prévenir tout de suite : je ne suis pas libre.— Ah, il y a un autre homme dans ta vie…— Pas exactement. Voilà : je suis lesbienne, et je ne suis pas du tout attirée par les hommes. En plus, je vis en couple avec Colette depuis bientôt deux ans.— Un couple fidèle ? Enfin, je veux dire : vous êtes exclusivement lesbiennes ?— Oui. Le seul homme qui vit avec nous, c’est le jeune garçon de Colette. Elle a également une fille. Colette, qui a 40 ans, a été mariée et a eu deux enfants. Par contre, moi j’ai 25 ans, je n’ai aucun enfant et n’ai jamais vécu avec un homme. Cela ne m’empêcha pas de sympathiser avec Annie. Je lui avouai que pour ma part j’étais bisexuel. Cette franchise réciproque nous rapprocha, et accompagné de Gérard nous avons rencontré ce couple de lesbiennes, jusqu’à en faire des amies proches. Annie se sentait épanouie sexuellement et vivait son saphisme parfaitement bien. Elle racontait son parcours sans gêne à condition qu’elle soit en confiance avec son auditoire. J’avais la chance d’être parmi celui-ci : — Et tu n’as jamais fait l’amour avec un homme ? demandai-je à Annie.— À l’âge de 20 ans, je me suis dit que c’était peut-être aussi très bien avec un homme, même si je n’étais pas excitée par eux. J’ai pris un mec qui me semblait pas mal, mais finalement ça a été un désastre. Pour me déflorer, il s’y est pris à ...
... trois fois ; à chaque fois, il me fit souffrir le martyre, sans parvenir à briser mon hymen. Ça a été tellement douloureux que j’ai tout stoppé à la première goutte de sang. J’ai eu un autre amant, me disant que maintenant que la voie était libre ce serait mieux. Je n’ai rien ressenti : ni plaisir, ni réelle souffrance. Il avait beau faire des va-et-vient avec son engin dans mon con, c’était une sorte de néant absolu. Une expérience que je ne suis pas prête à renouveler. De toute façon, je ne peux être excitée qu’à la vue d’une femme, uniquement les femmes. La queue des mecs, je ne trouve pas cela très esthétique. Jamais je ne pourrais sucer une bite. Et lorsque le mec bande, c’est comme un serpent… J’ai la phobie des serpents.— Tu as donc trouvé ta voie, lui dis-je.— Tu sais, je préfère grandement être lesbienne plutôt qu’hétéro ou bi. En tant que femme, dans les rapports avec les hommes, on nous écrase par des préconisations : on nous dit comment il faut sucer, comment il faut baiser, c’est quoi être un bon coup, comment être un bon coup. Oui, il y a un poids sur les femmes hétérosexuelles, du genre « il faut jouir, mais il ne faut pas non plus être une salope. » C’est plus compliqué d’être hétéro qu’être lesbienne.— C’est pareil pour nous, les hommes. Il faut qu’on assure coûte que coûte, il faut bander en toutes circonstances, faire jouir la fille sans la brusquer, la secouer mais pas trop, prendre du plaisir et lui en donner, comprendre lorsqu’elle dit non si elle en veut ...