1. Joyeux Noël, Monsieur Booth !


    Datte: 30/12/2017, Catégories: fh, couple, grosseins, magasin, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, humour, policier,

    ... donc sans problème détecté la présence du voleur.— Je n’ai rien vu, donc le voleur n’est pas passé par la porte principale, intervint Clara en sortant de la torpeur du sommeil.— Le voleur a donc emprunté la porte de service. J’ai vérifié par le biais d’une petite reconstitution, et notre position à nous quatre ne nous permettait pas de surveiller la porte de service, ni la réserve, ni le couloir menant à l’escalier, ni l’escalier en question qui conduit au bureau où était stocké l’argent. La porte de service n’a pas été forcée, donc le voleur avait la clé. Or seules deux personnes possèdent le précieux sésame : vous-même et…— Barry ! s’écria Krunschik. Bon sang, je savais qu’il avait des problèmes d’argent, c’est pour ça que je l’avais embauché malgré son âge, mais je pensais que c’était quelqu’un de bien. Je n’aurais jamais cru cela de lui ! Un lourd silence s’installa dans la pièce, chacun imaginant le pauvre Barry se glisser furtivement dans le magasin. Mais Nooth reprit : — Et si vous nous parliez de votre emploi du temps de cette nuit, Monsieur Krunschik ?— Comment ça ?— Vous et moi savons très bien que Barry est innocent !— Vous osez m’accuser ? Vous y allez fort !— Votre plan semblait au point : voler l’argent et faire accuser Barry. Mais vous ignorez une chose : Barry est bien venu cette nuit nous rendre visite. Il avait oublié une petite poupée qu’il voulait offrir à un membre de sa famille. À cette occasion, il ne s’est pas du tout approché du coffre. Ensuite, ...
    ... nous lui sommes tombés dessus et il a pu constater que nous étions en surveillance, et de plus armés. Pourquoi n’a-t-il pas essayé de dérober l’argent lors de sa visite ? Et ensuite, pourquoi, nous sachant là et voyant que nous ne plaisantions pas, aurait-il pris le risque de revenir vers 2 heures ? Non, ce n’est pas Barry. Il ne reste donc plus que vous !— Et pourquoi est-ce que je vous aurais engagés alors ?— Pour vous dédouaner auprès de la police. Votre plan était clair : enfermer deux hommes et deux femmes dans le magasin pendant toute la nuit, attendre l’inévitable moment où leur concentration faiblirait, vous faufiler dans le magasin, voler l’argent, puis faire accuser le pauvre Barry et arguer du fait que vous ne pouviez pas être le coupable puisque vous avez tout fait pour essayer d’empêcher le vol en engageant les meilleurs limiers de la ville.— Mais pourquoi, Monsieur Krunschik ? demanda Karen visiblement bouleversée. Nous attendions la réponse de Krunschik. Celui-ci baissait la tête comme un enfant pris en faute et semblait hésiter sur la conduite à tenir. J’en vins à secrètement admirer Nooth. J’avais toujours été très loin de la vérité. Krunschik s’expliqua enfin : — La vérité c’est que je suis au bord de la faillite. Avec les nouvelles technologies, l’internet, les jeux vidéo… le jouet traditionnel n’a plus la cote auprès des gosses. J’ai des salaires à payer, des frais, des dettes… bref je ne m’en sors plus. Je me suis dit que, victime d’un vol, les assurances ...