1. Christine VI : Midlife Crisis (4)


    Datte: 30/12/2017, Catégories: Hétéro

    A la maison, le week-end se passe bien mieux avec Christine. Parce que je m’en fous. Je me sens honteux, mais libéré. J’ai pris la décision d’éviter toute confrontation, toute dispute. Je fuis. Dès qu’il y a potentiellement une dispute en vue, je dis à Christine qu’elle a raison, de faire comme elle veut. Je remarque que mon attitude la déstabilise un peu et je me demande pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt. Peut-être parce qu’il n’y avait pas d’échappatoire à mon mal-être, je tournais en rond. Aussi affreux que cela puisse paraitre, Alina me permet de fuir ma grise réalité, de m’en extraire et de voir le soleil, au moins de temps en temps. Il y a cependant un problème à trouver un peu de soleil dans la grisaille : ce désir de revenir sous ses rayons chauds, doux et agréables, sans s’y brûler. Le lundi 24 décembre 2018, nous ne sommes que deux au bureau, Mélissa et moi. Et il n’y a vraiment pas beaucoup de monde non plus dans les autres bureaux dans la boite. J’arrive tôt et Mélissa suit une demi-heure plus tard. Son entrée me surprend à deux égard : par son grand sourire en passant la porte et par sa tenue. Pour la première fois depuis qu’elle est arrivée dans l’entreprise, Mélissa a remplacé son classique combo sombre pullover-jupe longue sur lequel nous plaisantions quotidiennement, pour une jupe noire plus courte et un top… rouge vif ! Cintré et décolleté, assorti à son rouge à lèvres, ce haut me laisse bouche bée. Deux semaines après son arrivée, je découvre ses belles ...
    ... jambes et la forme de sa poitrine. Puis je me rends compte d’un autre détail : Mélissa a accepté de venir travailler un lundi alors qu’elle travaille habituellement du mercredi au vendredi. Je peine à me souvenir si elle a annoncé sa venue avant ou après avoir su que je serai seul ce jour-là. Je n’ose pas me faire des films. Je lui dis simplement que ça me fait plaisir de la voir ainsi vêtue. Je ne récolte qu’un grognement et je m’y attendais. Elle prend sa place, allume son PC. J’ai déjà vidé les mails de notre boite commune et je doute qu’il y en ait beaucoup d’autres durant la journée. J’ai pris des croissants. Je vais chercher deux cafés et nous nous installons à son bureau pour ce petit-déjeuner improvisé. Elle me regarde bizarrement. — J’ai pensé que ça serait sympa un croissant pour commencer la journée. — Oui, c’est bien. Je regarde ses jambes en souriant. — Tu es super féminine ainsi vêtue. — Merci. Un blanc. Mélissa ne dit rien. Je fais mine de m’intéresser à elle. — Que faisais-tu avant de venir chez nous ? — Je travaillais dans une fiduciaire. — Ah bon ? Tu y faisais quoi ? — De l’administratif. — Et avant ? — Rien. Dur. Je change d’option. — Et tu habites dans quel coin de la ville ? — A une demi-heure en bus. — Tu vis là-bas depuis longtemps ? — Quatorze ans. Je fronce les sourcils car cela me semble beaucoup. Elle comprend et précise : — J’ai 29 ans, j’ai emménagé à 15 ans chez mon mec parce que mes parents me faisaient chier. Je vais parler mais elle anticipe ...
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