1. Tu aimes le sexe? (1)


    Datte: 31/12/2017, Catégories: Partouze / Groupe

    Dakar au mois de novembre. Chaque année je fuis. Je fuis l’automne, le froid, la pluie, Paris. Chaque année je retourne sur cette terre chaude et accueillante qui m’a vue grandir. Le pays de la Teranga comme on dit aux touristes. Je suis arrivée très tôt ce matin dans la moiteur de la nuit. Dés la sortie de l’avion la chaleur et les odeurs m’ont enveloppée tels des bras maternels. Instantanément je m’apaise, me détends. Cette fois j’ai choisi un hôtel que je connais bien. Il trône au milieu de l’ancien quartier colonial, en bord de corniche. Il a l’avantage d’offrir d’un coté un panorama exceptionnel sur l’océan et de l’autre il surplombe l’effervescence du centre ville. J’ai passé une bonne partie de la journée au lit. La lumière commence à baisser. Par la baie vitrée je vois le soleil initier sa descente comme irrésistiblement attiré par l’océan. J’ai envie d’aller nager un peu... Je me lève, enfile vite un bikini et noue un paréo sur ma poitrine. A cette heure-ci il fait moins chaud et la piscine est déserte en général. Une fois en bas, je constate que je suis effectivement seule. Je vais pouvoir nager sans avoir à slalomer. D’un hochement de tête je salue l’employé qui s’occupe de la piscine. Il s’empresse de m’installer un matelas et m’apporte une serviette. Je glisse sous la surface. Sentir l’eau filer sur ma peau au grès de mes mouvements finit de me détendre complètement. J’enchaine les longueurs sans me presser. Comme dans mes souvenirs, des milans poussent leurs ...
    ... cris si reconnaissables loin au dessus de moi avant d’aller se poser au sommet du building. Il fait pratiquement nuit lorsque je sorts de l’eau. Je remarque un serveur se dirigeant vers moi avec une flûte de champagne perdue au milieu de son plateau. — "Bonsoir Madame, souhaitez vous rester ici ou je vous installe en terrasse ?" Devant mon air interrogateur il prend les devants et ajoute : — "De la part du Monsieur là bas". Je tourne la tête pour accompagner son regard. Effectivement, il y a bien un "Monsieur" assis, seul, en terrasse du restaurant qui donne sur la piscine. Je ne l’avais pas remarqué. Pantalon de ville foncé, chemise aux manches retroussées, chic mais décontracté, sûr de lui. Il a plutôt belle allure. Il est un peu loin mais son visage ne me semble pas familier. En conséquence, je refuse cette attention et congédie poliment le serveur. J’attrape la serviette et sèche tranquillement la multitude de gouttelettes qui scintillent sur ma peau, enlève calmement le haut de mon maillot qui me cisaille la nuque libérant ainsi mes seins et me drape dans mon paréo. Je relève les yeux et constate un peu déçue que le "Monsieur" a disparu. Je récupère ma clé sur le matelas, traverse le hall et monte dans l’ascenseur. Avant que les portes ne se referment, le "Monsieur" s’engouffre dans l’ascenseur avec une bouteille de champagne et deux flutes dans les mains. On se croirait dans une comédie romantique, c’est ridicule ! De plus près le "Monsieur" paraît à peine plus âgé que moi ...
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