1. Ma douce belle-mère


    Datte: 01/01/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... professionnelle. Puis je lui demandais de ses nouvelles. Elle me confiait qu'en ce moment Hubert, mon beau-père était beaucoup en Algérie, qu'elle s'inquiétait pour lui. Mais elle exprima aussi qu'elle s'ennuyait sérieusement à Paris et que cette somme de tensions dans sa vie nuisait à son sommeil. Elle se sentait exténuée nerveusement et physiquement, de plus elle ne trouvait plus tellement goût à la danse. Évidemment elle continuait à donner des cours trois soirs par semaine et que cela maintenait son équilibre mental mais qu'elle avait besoin de souffler, de faire évader son esprit et de se retrouver. Je buvais ses paroles et je senti que l'intérêt que je portais à son récit et l'empathie que je développais la touchais. Arrivé à la maison, je pris sa valise et lui donnait le bras prenant des grands airs de gentleman, sourire aux lèvres. Elle accepta mon bras, revêtant un sourire moqueur. Cette complicité naissante m'emplissait de joie. Je la fis rentrer et montait sa valise dans la chambre d'ami. J'ouvris les robinets de la baignoire, versai rapidement quelques gouttes de préparation moussante et je descendis la retrouver. Elle m'attendait sagement, je pris son manteau et le rangeai. « Votre maison est vraiment belle, mon cher Martin, Élise et toi avez eu bon goût sur le choix des couleurs. Je connais la maison mais pourtant à chaque fois j'ai besoin de le redire. - Merci ! Vous savez quoi belle-maman ? Vous allez vous détendre. Nous avons trois heures devant nous ...
    ... avant qu'Élise ne rentre. Je vous ai fait couler un bain moussant aux sels de jasmins, alors vous allez me faire le plaisir de vous libérer de tout le stress de cette vie Parisienne. Est-ce qu'un thé à la sortie du bain vous ferait plaisir ? - Tu es trop bon avec moi mon cher Martin, me dit-elle en fendant un sourire en coin. Mais j'accepte avec joie. » Elle monta l'escalier, je l'entendis fouiller un instant dans sa valise puis fermer la porte de la salle de bain. Je ne l'entendais pas se déplacer, cette allure féline rend ses pas tout à fait discrets. La savoir nue et en train de se détendre m'électrifie, j'ai l'impression de sentir vibrer dans mon ventre. Je l'attends sagement dans le canapé en lisant des publications. Au bout d'une heure elle descend l'escalier en colimaçon, vêtue d'un peignoir d'un blanc immaculé. Ses pas sont sereins et presque lents. Caroline avait dû être reine dans une autre vie, il y a de la majesté en elle. Elle s'approche de moi, elle semble parfaitement détendue. Les deux tasses de thé fument sur la table, dégageant une douce odeur de menthe fraîche, que je viens juste de cueillir dans le jardin. Je lui sourit alors qu'elle descend sont visage vers moi. Mon cœur bât fort. Elle dépose une chaste bise sur ma joue puis vient s'asseoir à l'autre bout du canapé. « C'est fou comme le calme de la province et la douceur de ce bain me détendent. J'ai l'impression que Paris et le stress quotidien appartiennent à une autre vie. Je ne voudrais être nulle part ...
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