9 ans plus tard
Datte: 05/01/2018,
Catégories:
fh,
fantastiqu,
fantastiq,
... parking. — D’après ce que l’on sait, il aurait été agressé un matin, en faisant un footing. Et, depuis cet évènement, il s’est mis à croire que son agresseur était un vampire. JP eut un frisson. Pauvre type. La folie pouvait tomber sur n’importe qui. — Il s’est mis à délirer, à faire n’importe quoi. On l’a soupçonné d’avoir tué le petit copain de la sœur de sa copine.— Mais c’était pas lui ?— Non. Mais le corps avait disparu.— Le corps du mec ?— Oui.— Tu parles d’une histoire…— Flippant, hein ?— Y avait tout ça dans son dossier ? Mélanie esquissa un sourire. — Ouais. Elle marqua une pause, comme pour ménager ses effets. — Deux médecins légistes ont disparu. Sa propre mère a disparu. Et au final, sa copine a été tuée. Voiture piégée. Beaucoup croient que c’est lui qui a fait ça. Surtout que la sœur de sa copine a aussi disparu ; peut-être qu’il les a tous tués.— Et bah putain ! Tu vas le prendre comme patient ? Tu n’auras même pas le droit de l’approcher !— T’inquiètes, je vais me débrouiller. T’en penses quoi, de cette histoire ?— Bah, que c’est un dingue et que tu vas avoir que des galères avec un type pareil. La belle brune sourit de nouveau. — Tu crois pas à son histoire ?— De vampires ? Non, pas vraiment, non ! JP éclata de rire. Ils s’engagèrent à présent dans le parking qui précédait la structure psychiatrique. L’histoire de Mélanie avait mis le jeune homme mal à l’aise. Des types comme ça, enfermés là où ils allaient faire un stage d’un mois ! C’était effrayant. ...
... Vivement que ce soit fini. Le bâtiment était encore éteint, tout le monde dormait. Seules quelques lumières dans le poste des infirmiers venaient éclairer la bâtisse. Mal à l’aise, JP ralentit le pas inconsciemment. — Tu flippes ? Il sursauta. Mélanie le dévisageait. — Non. Pourquoi je flipperais ? La jeune femme détourna la tête en souriant. — N’importe quoi. Ils ouvrirent la porte de hall et s’engouffrèrent dans la chaleur. JP ouvrit son manteau. — Fait meilleur ici. Il n’y avait pas un bruit. Le silence complet. Les deux stagiaires traversèrent la salle à manger et se dirigèrent vers les vestiaires. Ils croisèrent la soignante de nuit. — Bonjour.— Bonjour, nous sommes stagiaires. Cette phrase était devenue un rituel. Mélanie ouvrit la porte des vestiaires : c’était une petite pièce, avec un WC et une douche. JP alla se changer dans la pièce de douche. Il verrouilla la porte et commença à se déshabiller, songea à sa collègue qui faisait de même à moins de cinquante centimètres de lui. Puis ses pensées se tournèrent vers le patient qu’elle allait prendre en charge. Non, il ne pouvait pas la laisser faire. — Mél ?— Quoi ? Il entendit un froufrou de vêtements. — Tu vas vraiment le prendre, ce mec ?— Bah ouais. Pourquoi ?— J’en sais rien. Il ôta sa chemise et son pantalon. Contemplant son sexe dur comme de la pierre, il se figea. Il pensait à Mél nue, il s’imagina en train de lui lécher les seins… — Merde, grommela-t-il. Il entrebâilla la porte. Il l’aperçut, en string, en train de ...