1. Parenthèse


    Datte: 07/01/2018, Catégories: ff, jeunes, amour, hféminisé, Transexuels confession, nostalgie, prememois,

    De naissance je suis un homme, pendant mon enfance mes parents ayant souhaité une fille m’habillèrent, me coiffèrent comme une fille, jusqu’à mon entrée à la maternelle, je l’ai su grâce aux photos de l’époque. Puis tout sembla rentrer dans l’ordre des choses jusqu’à mon adolescence, vers l’âge de douze ans je récupérais les catalogues périmés des « 3 suisses », « la Redoute », « Quelle » que ma mère recevait, et je découpais les modèles de robes, de sous vêtements qui me plaisaient, et comme j’étais souvent seul à la maison je furetais dans les placards de ma mère et lui empruntais des affaires pour les porter, premiers travestissements. J’avais beaucoup plus d’amies filles que garçons, ma sensibilité me rapprochait d’elles et de plus elles appréciaient ma compagnie, un garçon qui acceptait de les suivre des après-midi durant faire les boutiques et qui plus est donnait des avis appropriés, cela ne courrait pas les rues en 1973. Arriva le moment du choix de l’orientation, l’obligation de quitter la petite ville de Provence pour aller suivre ses cours à la faculté, le début de l’indépendance, l’emménagement dans une chambre d’étudiant. En 1975, physiquement j’étais plutôt mince, 1, 70 m pour 50 kg, les yeux bleus et des cheveux longs châtain arrivant aux épaules, souvent dans les magasins et dans la rue on me prenait pour une fille, je passe sous silence les moqueries et railleries que je dus supporter de mes camarades masculins. Là encore, en faculté je me retrouvai entouré ...
    ... de jeunes étudiantes. Un jour, en traversant un marché je me trouvai devant l’étal d’un marchand de lingerie qui proposait à des prix sacrifiés des ensembles de « grand-mères » à « très coquins ». Me voyant intéressé, il crut que je voulais faire un cadeau à ma petite amie et il me proposa une parure string soutien-gorge et nuisette à un prix défiant toute concurrence et tout à fait adapté à la bourse légère d’un étudiant. Du fait d’avoir accompagné mes amies faire les boutiques, j’étais au fait des différentes tailles et il me fut aisé de lui demander des articles pouvant m’aller. J’eus du mal à suivre les cours ce jour-là, il me tardait de rentrer dans l’intimité de ma chambre et de pouvoir essayer mes emplettes. Il m’est difficile de décrire les sensations d’excitation et de bien-être que j’ai pu éprouver ce soir-là. Je recommençais à me travestir et j’y prenais énormément du plaisir, je me sentais bien. Au fil du temps je peaufinais ma garde-robe, une de mes amies m’ayant fait découvrir deux magasins de fripes où je trouvais à petit prix mon bonheur, des jupes, chemisiers, robes et surtout les accessoires, sacs et chaussures. Je me déplaçais avec deux grandes valises, une contenant mes effets masculins et l’autre ma garde robe – heureusement que mes parents n’étaient pas très présents car ils n’en ont jamais rien su –, et je naviguais entre le domicile familial et ma chambre toutes les semaines. Je continuais à accompagner mes copines dans leurs après-midi shopping et je ...
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