L'île du bout du monde
Datte: 08/01/2018,
Catégories:
fh,
fbi,
hotel,
amour,
volupté,
noculotte,
facial,
Oral
pénétratio,
ecriv_c,
... petit string, tout en caressant et flattant les chairs fermes et souples de ses cuisses. Nous redressant dans un même soupir, nous nous enlaçons et elle me mord le cou. — Bientôt, bientôt, dès que je peux… On se rattrapera ! lâche-t-elle la voix basse.— Oui, reviens vite ! Je t’en prie… murmuré-je en la serrant très fort. o-o C’est l’heure. Bêtement, nous nous regardons, les bras ballants. C’est dur, ignoble, ces dernières secondes, ces ultimes regards. — Je t’accompagne ! décidé-je fermement. Une hésitation de sa part, une lueur de panique dans les yeux. — Euh ! Non… C’est trop triste, reste tranquille, ici.— Si ! J’y tiens. Nous partageons tout… même le mauvais. Un pâle sourire, un pincement des lèvres et elle répond : — Ok ! Tant pis pour nous, alors… o-o Bagages chargés sur un chariot, nous refaisons à l’envers le chemin où nous avons été tellement heureux de nous retrouver. Le bruit de l’aéroport nous assaille, alors que nous sommes restés tant d’heures à n’entendre que nos souffles, nos cris, nos gémissements, nos murmures, le froissement des draps. Environnement barbare qui va être, inéluctablement, le théâtre de notre séparation. Pour un an ! Une éternité ! Et si c’est moi qui allais la rejoindre ? Mais comment ? Nous parlons peu, juste pour des questions pratiques. Parfois, en marchant, nous nous regardons et tout passe dans les yeux. Quand, quand nous reverrons-nous, et même nous reverrons-nous ? Dans la queue pour l’enregistrement, elle se tient serrée contre moi, ...
... sa main broyant la mienne. De temps en temps, nous échangeons un baiser furtif, du bout des lèvres. Nous redoutons le moment déchirant où nos routes se sépareront. Puis tout est allé très vite. Carte d’embarquement en main il ne nous reste que quelques minutes avant l’instant fatidique où la machine aéroportuaire l’emportera. Fébriles, nous cherchons instinctivement un endroit où nous isoler. Un recoin prévu pour stocker les chariots à bagages s’offre à nous. Laure me pousse contre le mur et m’étreint violemment, sa bouche, sa langue, ses lèvres, ses dents m’embrassant passionnément. — Adieu, Amour, gémit-elle, serre-moi, serre-moi très fort. Je t’aime… Tu m’as aimé comme jamais, je ne t’oublierai pas ! Je proteste, l’étouffant presque dans mes bras : — Au revoir, plutôt. À bientôt. Ça passera vite… Je t’attendrai. Elle me repousse doucement et, les yeux dans les yeux, elle me lance : — Je t’en prie, encore une fois, ne m’attends pas… Vis ta vie. J’ai été heureuse, tu mérites mieux que moi ! Allez, on se téléphone… Une dernière étreinte. Elle me mord sauvagement les lèvres, se dégage et, sans se retourner, part en courant avant que j’aie eu le temps de réagir. Quelques pas pour essayer de l’apercevoir au milieu de la foule. Je vois bien ses cheveux s’agiter, une épaule qui se fraye un passage. Je tends le cou pour mieux voir. Enfin, elle s’arrête au contrôle, tourne la tête, me cherche du regard, lève la main, m’envoie un baiser et disparaît. Un haut-parleur crache un dernier ...