Amours maudites
Datte: 10/01/2018,
Catégories:
f,
h,
fh,
ff,
ffh,
extracon,
fsoumise,
fdomine,
soubrette,
jalousie,
massage,
Oral
pénétratio,
initff,
fsoumisaf,
... Elle rejoignit l’office où Germaine préparait le petit déjeuner. Celle-ci regarda la jeune femme, interrogative. — Ça va, Bette ?— Oui, oui dit-elle rapidement, trop rapidement. Elle prit le plateau pour aller à la salle à manger et dresser la table. Germaine secoua la tête dubitativement. Qu’arrivait-il à Bette pour qu’elle soit si nerveuse, elle d’habitude si posée ? Quand Raoul entra dans la pièce, elle n’osa pas le regarder. Il s’assit et elle le servit. La servante sentait le poids de son regard sur elle. Bette, honteuse, mais satisfaite en même temps, avait encore le goût du sperme de son maître dans la bouche. Le maître détaillait la demoiselle. Il la côtoyait depuis très longtemps. Il la connaissait au même titre que tous les meubles et accessoires de la grande demeure. Son examen lui révéla une belle jeune femme mince et très bien proportionnée. Elle avait une petite poitrine portée haut, des cheveux bruns ondulés partiellement cachés dans son bonnet. Sa robe de coton, informe, n’arrivait pas à masquer ses attraits. Il se leva, toujours silencieux, quitta la pièce et la maison. Au volant de sa voiture, il pensait encore à l’intermède du matin. Il arrêta son véhicule près d’un lac et fit quelques pas, qui à son corps défendant, se prolongèrent plusieurs heures. Raoul avait toujours été un homme calme, posé et timide, d’un naturel rêveur plus porté sur la poésie et la littérature que sur les réalités de la vie. Son mariage avec Marie avait été imposé par les familles ...
... pour d’obscures raisons financières qui ne l’intéressaient pas. Pour sa très belle épouse, il écrivit un sonnet, cela la fit rire et le mortifia. Leur nuit de noces fut un désastre. Aussi inexpérimentés l’un que l’autre, Raoul partait à la découverte de sa moitié par petites touches. Il s’émerveillait du grain de sa peau ou du galbe de son sein, quand Marie s’impatientait. Elle prit l’initiative de leurs dépucelages en le chevauchant avec fougue. Un mois plus tard, elle avait trouvé son premier amant. À partir de ce moment, elle reçut son mari dans sa chambre tous les mercredis soir… uniquement ! Raoul continuait à marcher. La scène de l’adultère l’obsédait. Rétrospectivement, il se rendait bien compte qu’il avait eu des doutes sur la fidélité de sa femme. À ce moment-là, il ne savait pas. On lui avait dit d’être amoureux et il l’était ; on lui avait dit d’être bon mari, et il l’était. Maintenant il se sentait bafoué, humilié. La scène de la veille l’avait perturbé. En quittant la salle à manger après avoir rudoyé son épouse, il s’en était voulu. Il s’en voulait encore d’avoir cédé à une pulsion primaire. Il a frappé sa moitié, chose inconcevable il y a encore quelques heures. Le plus inconcevable, pour lui, Marie, demandeuse, appréciait ce traitement. Des images sordides vinrent perturber son esprit. Il s’imaginait revêtir l’habit du bourreau et entraver la fautive au pilori, puis la fouetter jusqu’à épuisement, tandis qu’encore, elle le narguait et en demandait plus. Dans ...