Usure du temps, réveil des sens
Datte: 06/07/2017,
Catégories:
fh,
couleurs,
extracon,
vacances,
voyage,
vengeance,
Oral
... pleurer toute seule dans son coin. Les heures qui ont suivi, elle a tout fait encore pour le conquérir à nouveau, l’émoustiller, lui donner envie, mais tout semblait vain. Il n’était pas désagréable, il n’était pas agressif, il était juste absent, ailleurs, froid et distant. Et elle allait devoir supporter ça pendant deux semaines. Après le dîner du premier soir, alors qu’il avait été particulièrement tendre, il s’était aussi endormi assez vite, feignant d’ignorer les avances de Sandrine qui l’avait caressé partout, allant jusqu’à lui passer sa langue sur le gland. Il lui avait tourné le dos, invoquant une grosse fatigue. Quelques minutes plus tard, il s’était mis à ronfler. Sandrine avait fermé les yeux, et s’était donné du plaisir toute seule, caressant son clitoris avec frénésie pendant que deux doigts la pénétraient. Elle se revoyait avec son mari quelques années avant, quand il bandait pour elle sans arrêt, la sautait plusieurs fois par jour et la faisait jouir à chaque fois. Elle se branlait en pensant à leurs nombreux arrêts, en voiture, dans des chemins ou sur des aires de repos, parce qu’il avait trop envie pour attendre de rentrer. Il la voulait chaude et humide, il la voulait salope et offerte, elle lui donnait tout ce qu’elle pouvait, et recevait largement ce qu’elle attendait. Son plaisir était, fugace et malheureux, chargé de dépit et de rage. Le lendemain, 14 février, le club avait mis les petits plats dans les grands. Des cœurs partout, des fleurs aussi, et ...
... des couples qui semblaient heureux d’être là, heureux de profiter du soleil, heureux d’être ensemble. Sandrine n’avait pas dormi de la nuit et ce ne sont pas les quelques caresses rapides de son mari qui pouvaient la mettre de bonne humeur. La journée s’est déroulée comme la précédente, et ne s’est pas mieux terminée. Monsieur était fatigué et voulait dormir. Sandrine n’en pouvait plus de cette situation et c’est en claquant la porte qu’elle a quitté la chambre, sans trop savoir où elle allait aller. Marchant au hasard dans le club, elle s’est retrouvée sur la plage de sable fin. La lune éclairait la surface d’une eau calme. Quelques petites vagues venaient s’échouer, dans un bruit discret. La quiétude du paradis, l’odeur d’iode, la lumière blanche de la lune, une nuit idéale pour les amoureux. Mais elle était seule, et plus aussi sûre d’être amoureuse. Sûre en tout cas que son mari, lui, ne l’était plus. En s’approchant de la gargote qui sert de bar de plage, elle a été attirée par des bruits étouffés. Un couple était là, derrière le bar. La femme, une brune un peu ronde, était à genoux les fesses en l’air. L’homme, enfin un qui assume, était sur elle, et lui pilonnait la chatte. Ils ne faisaient pas dans la dentelle. Une baise hard s’il en est. Sans doute un couple qui fêtait dignement la Saint-Valentin. Sandrine s’est éloignée pour ne pas les déranger. Encore qu’ils l’avaient vue et ne s’étaient pas arrêtés pour autant. Un peu plus loin, sur une serviette, deux jeunes se ...