1. Julie7


    Datte: 13/01/2018, Catégories: Première fois

    ... de la fête et leur retour. Un petit quart d’heure pour se taper un parfait inconnu et sans effusion ,sans caresses ou presque se séparer comme si de rien était. Et moi, je regardais Véra fascinée par son savoir faire et son naturel et la facilité avec laquelle elle levait les mecs. Dans la soirée, toujours avec le même rituel elle s’en est tapée un deuxième avant de disparaître seule dans la nuit sans dire au revoir à personne. Mon truc, c’était maintenant de suivre du coin de l’oeil cette fille dont j’ai commencé à imiter les attitudes. J’ai suivi Véra dans les chambres à l’étage, l’oreille collée à la porte des salles de bain, sur les plages baignées par la lune. Plusieurs fois, son regard m’a transpercé alors qu’elle revenait de sa baise express. Une fois alors qu’un mec prenait du plaisir en elle, son visage s’est tourné vers moi, elle me regardait, ou du moins le croyais-je. Elle semblait indifférente à ce qui ce passait au dessus d’elle. Son regard était fixe. Elle a tendu sa main vers moi et ses doigts m’ont fait distinctement signe d’approcher, je suis sortie de ma cachette et j’ai fait quelques pas pour être bien visible, puis je me suis enfuie en courant, paniquée. -ça te plait de mater? Je restais interdite. Véra était à côté de moi et me parlait. Je ne savais pas pas quoi dire. -Tu veux, une bière? Je fis ,un oui de la tête. -J’ai repéré ton petit manège. T’es une mateuse. J’espère que tu ne vas baver tout ça aux autres connasses. -Je te promets, je garde ça ...
    ... pour moi. -De toute façon, je m’en fous. Je me comporte comme une pute et même si on le sait, ça me fera moins mal que tout le reste. Tu sais, tous ces connards, je m’en bats les couilles, ils prennent leur pied vite fait, comme des clébards en rut. Moi ça ne fait rien, c’est juste un de plus sur la liste. Il n’y avait rien à dire, rien à répondre, juste admettre, l’état de fait. -Maintenant, quand je me fais prendre je cherche à savoir où tu te caches, ça me plait de te savoir dans un coin. T’es un vrai chat de gouttière comme fille. Je t’aime bien même si tu es vachement coincée Un soir, lors d’une soirée, vers la fin des vacances. Elle discutait avec un type un mince d’une vingtaine, genre étudiant en sociologie. Elle m’a appelée. - Viens par ici Julie. Je te présente François, un vieux copain. On a discuté un peu, Il était plutôt sympa mais sans plus. Je ne disais pas grand-chose, je me sentais un peu gourde. A un moment Véra, a pris ma main et l’a posée dans celle du mec. Je savais ce que j’avais à faire. Quand Véra est allée danser, j’ai entraîné le garçon dans le jardin, Il m’a embrassée. Je l’ai conduit dans le coin sombre où j’avais vu baiser Véra . Et c’est là que je me suis faite prendre pour la première fois. Je n’ai pas senti grand-chose au moment de la déchirure, ni après d’ailleurs. Je me souviens du ciel étoilé, la fraîcheur de la nuit, de l’haleine de bière, de mouvements en moi que je comprenais pas, désordonnés et brutaux. Je me laissais faire. J’avais quitté ...