B&B, les premiers jours
Datte: 13/01/2018,
Catégories:
fh,
vacances,
dispute,
Masturbation
regrets,
... jeune homme timide soit à l’aise. La découverte longtemps renouvelée de leurs deux corps fut merveilleuse, chacun étant attentif au plaisir de l’autre. Rapidement, ils s’étaient mis en ménage, et là, les choses avaient commencé à se dégrader. Il découvrit peu à peu derrière la femme amoureuse une personne autoritaire, pleine de certitudes. Il eut progressivement l’impression que même leur relation physique n’était plus la même. Puis enfin vint ce chantage sournois au mariage. — Tu sais, ma copine Francine m’a annoncé son mariage. Elle en a de la chance ! Enchaînant juste après : — Au fait, ça fait combien de temps qu’elle vit avec Marc ? À peine deux ans. Moins longtemps que nous ? Non ? Encore plus direct : — Ma grand-mère m’a demandé pourquoi nous n’étions pas encore mariés et je n’ai pas su quoi lui répondre… Sans parler des allusions à une maternité possible et au nom que porterait l’enfant. Christian se trouvait bien jeune pour fonder une famille, d’autant qu’à ce moment-là, il n’était pas sûr de garder son emploi. Il avait même parfois eu l’impression qu’elle marchandait leurs instants de plaisir, par ailleurs de plus en plus rares… Puis, il y eut ces remarques désagréables quand il rentrait tard de son travail. Bref, il lui avait semblé qu’un piège se refermait sur lui. Soudain, il y eut la crise qui amena la rupture. Oh, pas grand-chose au départ : une petite scène de jalousie motivée par les relations qu’il entretenait toujours avec son ancienne professeur ...
... d’anglais, madame Hortun. Elle avait du flair Carole : madame Hortun, Juliette dans l’intimité, avait eu des faiblesses quelques années plus tôt pour ce garçon timide qui lui vouait un amour platonique, tout au moins au début, et qui avait su l’émouvoir. Mais maintenant, c’était de l’histoire ancienne et après une courte période de passion partagée, les réalités de la vie avaient repris le dessus et cette liaison s’était transformée en une amitié complice, précieuse à tous les deux. Ce jour-là, un mot en ayant entraîné un autre, Carole déclara qu’elle le quittait et elle commença à ramasser ses affaires, persuadée qu’il la retiendrait. Erreur fatale. Il était particulièrement remonté contre elle, las qu’il était de ces querelles incessantes qui dégénéraient de plus en plus et il souhaitait un break. En fait de break, ce fut la rupture définitive car Carole fut ensuite on ne peut plus maladroite, le relançant jusque sur son lieu de travail, et, plus grave encore, se faisant de la mère de Christian une alliée dans la place pour plaider sa cause. Tout cela avait mis le garçon hors de lui. Comme pour chasser les pensées moroses qui l’envahissaient maintenant, une autre image se présenta à la mémoire de Christian : la blonde Patricia lui faisant un petit signe en quittant la salle à manger le matin même. Il l’avait trouvée ravissante dans son uniforme scolaire. Mais aussitôt il se dit qu’elle n’était qu’une gamine, et qu’il avait maintenant largement passé l’âge de s’intéresser aux ...