1. Le Club - Partie 21


    Datte: 18/01/2018, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur,

    ... retourna alors vers son ami. - Ils ne vont jamais y arriver, prédit-il. - Je sais, confirma Thomas. Ils n'ont pas saisit la situation. - Ce sont des flics et ils pensent en flics. - C'est pour ça qu'ils n'auront jamais rien de lui et qu'ils ne tarderont pas à le relâcher. Je dois lui parler. Tu crois que tu peux faire en sorte que personne ne me dérange? Thierry hocha la tête. En entrant, il avait compté que les flics interrégionaux étaient tout au plus 6 ce qui voulait dire qu'en ce moment personne ne devait monter la garde devant la porte de la salle d'interrogatoire et que certainement aucun d'entre eux ne devait se trouver trop prés. C'était plus que jouable. Ils sortirent de la salle d'observation et eurent la confirmation de leur hypothèse : le policier le plus proche était Morgan qui travaillait sur son ordinateur à plusieurs de 20 mètres d'eux. Thierry n'avait pas oublié combien ce hangar pouvait être immense. Il avait été choisi pour pouvoir accueillir une petite armée. Thomas ouvrit la porte de la salle d'interrogatoire et entra pendant que Thierry se postait devant l'entrée pour en interdire l'accès. Hugo se redressa en voyant entrer ce nouvel arrivant mais il ne se départit pas de son expression arrogante ce qui indiqua qu'il n'avait pas reconnu l'homme qui l'avait blessé. « Tant mieux, songea Thomas, l'effet n'en sera que meilleur ». Il commença à contourner la table pour venir se placer en face du policier. - J'ai déjà dit à votre chef que je ne répondrais ...
    ... plus à aucune question, le défia Hugo en se redressant. - Je n'ai encore rien demandé, fit Thomas simplement. Je suis ici simplement en observation. Il fit un pas pour contourner la table et saisit, l'air de rien, un stylo que Fossett avait abandonné en quittant la pièce. - En observation? questionna Hugo dont la curiosité avait été piquée au vif. - Je suis venu voir mon œuvre, expliqua Thomas en faisant un nouveau petit dans la direction du flic. Il remarqua avec intérêt qu'Hugo avait posé sa main droite, paume à plat, sur la table, certainement pour soulager son épaule blessée. - La plaie est nette, reprit-il pour conserver l'attention du flic. - Vous êtes le gars que j'ai failli tuer dans le bureau? avança Hugo. - Non, non, nia Thomas. Ne réécrivons pas l'histoire. Moi, je suis celui qui a envoyé ton pote dans l'autre monde. - Balivernes, vous... Avant qu'il n'ait le temps de finir sa phrase, la main de Thomas fendit l'air et il planta le stylo dans la main droite d'Hugo toujours posée sur la table. L'objet fut projeté avec tellement de force qu'il transperça l'appendice de part en part comme un couteau et se planta dans le bois de la table. Les yeux d'Hugo se teignirent de sang et il poussa un hurlement strident en portant sa main gauche vers la droite. D'un geste rapide et ferme, Thomas repoussa la main gauche d'Hugo et planta son visage à seulement quelques centimètres du sien. - Qu'est-ce qu'il y a? lui lança-t-il, les yeux injectés de sang. Ca fait mal? Tu penses que ça ...
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