Crise
Datte: 20/01/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
extracon,
amour,
vengeance,
dispute,
photofilm,
Masturbation
Oral
69,
pénétratio,
fsodo,
jeu,
init,
amourpass,
consoler,
extraconj,
... première fois, mais quand elle s’est levée, elle était rayonnante. Rayonnante comme une femme, peut l’être quand elle est amoureuse et comblée. Quatre, et si tu te voyais, tu irradies la joie de vivre, ce qui depuis quelque temps n’était pas forcément le cas. Il n’avait pas nié. Quelques mois plus tard ils se marièrent. Elle venait tout juste d’avoir ses dix-huit ans, et peu avant ses dix-neuf ans naissait Julien. Repenser à ces instants de bonheur le rendit plus mélancolique et indécis qu’autre chose. –––ooOoo––– Le congrès se finit le jeudi, il décide alors de prolonger son séjour. Il téléphone à la maison en milieu de journée, pour laisser un message sur le répondeur, Bernadette étant à cette heure à son travail. Il annonce que Prague est une ville magnifique et qu’il y reste pour pouvoir la visiter jusqu’à samedi. Il rentrera par le train de nuit et sera là dimanche. Quand elle en prend connaissance, Bernadette se sent frustrée. Elle espérait avoir une explication avec lui avant d’avoir les enfants à la maison. Elle est certaine qu’il a calculé son retour, justement, pour l’éviter. Mais bon Dieu, il faudra bien qu’un jour ils parlent ensemble, qu’il y ait un dialogue. Ce n’est pas possible, il ne pouvait pas croire qu’il arriverait à faire l’impasse là-dessus. Il rentre à la maison le dimanche en début d’après-midi, souriant, paraissant gai, mais aussi distant avec elle qu’à son départ. Il raconte son séjour, décrit les merveilles qu’il a vues. Il donne aux enfants le ...
... petit souvenir qu’il a ramené pour eux. Il lui tend ensuite un paquet. Elle est surprise, cela n’est pas logique. Elle l’ouvre. C’est un splendide vase en cristal de Bohême. Avant qu’elle ne puisse dire ou faire quoique ce soit, il se lève en disant que si les enfants veulent voir leur copains et copines et si l’on veut avoir un peu d’eau chaude à la maison de campagne ce soir, ils ne doivent pas tarder à partir, pour que le chauffe-eau fasse son office. Les enfants manifestent leur approbation, et les bagages sont rapidement descendus. Bernadette pense que ce soir elle tient enfin sa conversation. Mais un nouveau coup l’attend. D’habitude, Bernard les accompagne, la maison de campagne étant distante d’à peine cent kilomètres de Paris, et il repart travailler le lundi matin en train. Mais alors que les enfants sont déjà en voiture, il annonce qu’aujourd’hui il restera à Paris pour finir le compte-rendu du Congrès. Il l’a roulée, elle ne peut plus reculer, elle doit partir. La mort dans l’âme, elle démarre. Elle le voit dans le rétro faire de grands gestes de la main. Bernadette est découragée. Elle ne se fait pas d’illusions, elle ne pourra pas avoir son mari au téléphone. Elle a tort, c’est même lui qui téléphone, mais cela ne change rien, car il s’arrange pour le faire du travail et toujours au milieu de ses collègues, jamais d’un poste isolé. Et comme par hasard, il a « oublié » son portable dans la voiture et la ligne de la maison est « inexplicablement » inaudible, il doit ...