Pour le meilleur ou... (2)
Datte: 21/01/2018,
Catégories:
Partouze / Groupe
... quelque chose puisse se passer entre son amie et elle. — Ouah... Ben merde alors... Si je m’attendais à ça ! — Je pense que ça doit venir de ton passé, le fait que tu aies déjà eu une relation avec une fille, alors que moi je découvre ça. Je suis désolée... Si tu veux partir je le comprendrai... Hélène reprit un peu ses esprits, son cerveau fonctionnait désormais à plein régime pour entrevoir les multiples options qui se présentaient à elle... Certains scénarios, particulièrement présents ces derniers temps dans sa vie sexuelle avec Arthur, s’imposèrent à elle et la firent rougir. — Partir ? Non... Disons que je suis un peu sous le choc, il faut que je digère. Mais partir c’est hors de question. Hélène regardait à présent Emilie avec un regard neuf, ses yeux s’attardèrent sur le corps de son amie, sur ses yeux, sur sa poitrine généreuse, sur sa bouche, à nouveau sur ses seins... désormais elle ne parvenait plus à penser à autre chose qu’à une fin scabreuse. Elle réalisa alors qu’elle se trouvait concrètement au bord du vide et qu’entre le fantasme et le réel il n’y avait plus qu’un seul et unique pas, un pas qu’il lui appartenait ou non de franchir. — Merci, t’es une vraie amie, je préfère être honnête avec toi. J’imagine que ça va finir par me passer. Putain c’est trop la honte... bégaya Emilie qui, tout à son soulagement d’avoir avoué son secret, n’avait pas remarqué le trouble de sa meilleure amie. — La honte ? Pourquoi la honte ? Je trouve ça hyper flatteur. Et puis tu ...
... sais, entre nous... j’ai toujours trouvé que tu étais une très belle femme... tu es très attirante ! Hélène venait d’amorcer cet ultime pas... — Tu déconnes ? Tu ne devrais pas me dire ça, tu vas me donner de faux espoirs. — Pourquoi faux ? questionna Hélène, bien plus stressée qu’elle n’en avait l’air. — Arrête de te foutre de moi Hélène ! Tu es mariée, tu as deux enfants, on est amies depuis douze ans. Que veux-tu qu’il se passe ? — J’ai bien quelques idées qui me viennent ma belle... Cette fois, elle venait de basculer dans le vide. Plus rien ne serait jamais plus pareil... — Ah mais ne me torture pas comme ça, c’est horrible ! Et Arthur ? Je l’adore Arthur, je ne peux pas lui faire ça ! Emilie était au moins aussi paniquée qu’excitée, elle n’en revenait pas. — C’est vrai. Arthur est un amour. Mais je pense que tu pourrais être surprise si tu le connaissais comme je le connais. — Qu’est-ce que tu veux dire ? — Je veux dire par là que ton envie, dont je reconnais qu’elle ne me laisse pas indifférente, cette envie n’est pas incompatible avec Arthur. Disons que depuis quelque temps on a pas mal évolué, on se redécouvre, et que c’est assez chouette. On est plus ouverts à nos désirs respectifs qu’avant, plus en phase avec... avec nos fantasmes. Émilie avait très chaud, elle buvait les paroles d’Hélène, ayant du mal à croire la tournure des événements. Elle ôta son pull et se retrouva en débardeur. — Lui aussi a semblé inspiré par mon parcours, mon passé... Et de fil en aiguille ...