1. OSCAR (1)


    Datte: 21/01/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... demandent de sortir avec eux, je n’accepte jamais parce que… bah dans la majorité des cas, ils sont un peu idiots. Mais tous savent que je lis de la vieille littérature, tous connaissent ma playlist ou se mélange Ozzy Osbourn, Ray Charles et Beethoven, certains ont découvert et ont vraiment aimé, d’autres non, mais chacun respecte mes gouts. Oui j’ai des goûts remontant au moins à 30 ans en arrière. C’est même pas par choix, juste que ce qui a été fait à l’époque me parle et me fait ressentir une tonne de choses, ce n’est pas le plus important quand on parle de goût ? Que ça vous fasse frémir ? Sourire sans le vouloir ? Pleurer ? Je pense que oui personnellement, l’âge importe peu dans ce qu’on ressent. La sonnerie du lycée me casse les oreilles en plein milieu de mon journal, j’écrirais plus tard. — Jess ? ça va ? — Oui oui, juste que… pas envie de rentrer chez moi aujourd’hui ! La voix de Jess est très aiguë comme une note de piano débutant une sonate très légère, féminine mais pas stéréotypé, on n’entend pas une adolescente, mais quelqu’un qui se transforme en femme. — Ha oui, euh le dit pas à ta mère Jess, mais elle m’a demandé de te tenir la jambe jusqu’à 16 heures pour un anniv surprise. — Surprise ? Mmm à part si j’ai un Alzheimer précoce, je me souviens parfaitement que je suis née aujourd’hui. Elle pouffe de rire, comme à chaque trait d’humour de Jessica, qu’elle le fasse exprès ou non, dans les deux cas, ça reste adorable. — Le problème c’est que j’ai équitation, ...
    ... j’avais carrément zappé, ça te dérange de tourner dans le coin, aller au parc ou je ne sais pas jusqu’à 16 heures ? Je suis désolée Jess. — Ouais pas de problème, je voulais aller à la librairie de toute façon. — Merci, je dois y aller, mais dit rien à ta mère s’il te plait, on va dire que j’étais avec toi hein ? Bisous et bon anniv ! Jess a un sursis avant le moment qu’elle déteste vraiment dans l’année, c’est déjà ça, 4 heure à tuer ! CHAPITRE I Les préjugés on parfois la vie dure ! Quand on vous parle de gérant de sexshop vous imaginez immédiatement un homme graisseux au point que sa peau luise sous la lumière de la lune, de grosses paluche tellement boursouflé qu’on se prend à se demander si la dernière fois qu’il s’est branlé c’était avec l’aide d’une pince à homard, une fausse dent plaquée or qu’il gagna surement à cause d’un brossage de dent annuel et feuilletant un magasine intitulé « gros cul en chaleur spécial mère au foyer ». Si c’est bien l’image d’un gérant de sexshop qui vous parait le plus prêt de la réalité, vous ne pouvez pas avoir plus tort que cela, enfin pour celui-ci du moins. Lucy, la gérante,, est devant sa boutique, regardant un ciel bleu azur tout en souriant. Une belle femme, 35 ans passé, assez grande, les cheveux noirs ébène tombant jusqu’au fesses, ses yeux bleu lui donnent un regard d’aigle, même si son regard actuel n’est pas menaçant, on se doute que si un jour, elle vous regarde avec une envie de meurtre, courez, et vite ! Adossé à la porte ...
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