1. Don Booth et l'immeuble maudit


    Datte: 22/01/2018, Catégories: h, fh, grp, extracon, cocus, voisins, grossexe, grosseins, bizarre, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral fgode, pénétratio, double, fdanus, fsodo, jouet, Partouze / Groupe attache, yeuxbandés, humour, policier,

    Il était trois heures de l’après-midi et pourtant il faisait déjà presque nuit… Le ciel était lugubre comme mon compte en banque, une fine bruine détrempait tout, il faisait tellement froid qu’on se serait cru dans un camion de surgelé, bref, il faisait un temps pourri sur Chicago. Je plissais les yeux à travers le pare-brise de ma vieille bagnole. Faudrait que je pense à changer mes essuie-glaces un de ces jours ; peut-être après cette nouvelle affaire ? Un type du nom de Maxwell m’avait contacté par téléphone. Un flippé de la vie apparemment, un de ces paranos qui pense que tout le monde vous espionne, que les téléphones sont sur écoute, qu’il y a des micros partout, que vous avez toujours un type qui vous suit où que vous alliez. Il m’avait fixé un rendez-vous. Pas chez lui, pas chez moi non plus, non, dans un bar, en terrain neutre, et m’avait recommandé de faire gaffe à ne pas être suivi. Tout cela avait piqué ma curiosité : soit ce Maxwell était un cinglé, soit ça pouvait bien être une grosse affaire. — Prends la prochaine à droite, me dit Karen, ma charmante assistante.— Non, il y a encore au moins trois intersections avant de tourner.— Le GPS de mon smartphone dit que c’est la suivante…— Alors c’est qu’ils devraient s’inspirer de mon sens de l’orientation pour programmer leurs gadgets ! Je continuai tout droit malgré les protestations de la jeune femme. Machinalement je surveillais mon rétroviseur, des fois que Maxwell ait raison et qu’on soit vraiment suivi, mais ...
    ... rien à signaler de ce côté-là. La rue que je voulais prendre était un sens interdit, je dus prendre la suivante et faire pas mal de détours afin de retrouver le bon chemin. — Je te l’avais dit, souffla Karen avec un air mutin. Je bafouillai une histoire à propos d’un vieux truc de détective afin d’observer les alentours pour ne pas se jeter tête baissée dans un piège et garai la vieille Ford le long du trottoir en face d’un bar miteux. — Reste là, dis-je. J’y vais seul, tu couvres mes arrières.— Tu ne crois pas que tu en fais un peu trop ? C’est pas parce que ton type a l’air parano qu’il faut que tu le deviennes aussi… Je ne répliquai rien. Remontant le col de mon vieil imperméable, je sortis et traversai la rue à toutes enjambées. L’intérieur du bar était encore plus minable que l’extérieur. D’ailleurs tout le quartier était un peu de cet acabit, comme si tout était resté figé dans les années 1920 et attendait tranquillement de tomber en ruine. Maxwell avait dit qu’il m’attendrait assis à la table dans le coin au fond. De toute façon, je ne pouvais pas le louper : il était le seul client, et il ne dépareillait pas avec le reste de l’endroit, petit homme à moitié chauve au teint usé par la vie et au veston brun plus élimé que la moquette de mon appartement. Je m’assis en face de lui. — Je suis Booth, Don Booth. Vous m’attendiez.— Oui, tout à fait. Vous êtes en retard de près d’une demi-heure. Vous avez eu des soucis ?— Rien d’important, rassurez-vous. Parlez-moi plutôt de ce ...
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