1. Tabatha... L'esclavagiste (5)


    Datte: 22/01/2018, Catégories: Erotique,

    -- Les joutes -- La grisaille et les quelques averses qui suivaient la tempête de poussière de la veille n’avaient pas empêchées que le convoi dans son entier assiste à ce que Lugos avait nommé des joutes. Des esclaves avaient rapidement délimité une vaste portion carrée de terrain qui servirait d’arène et planté quelques piquets pour en définir les limites. Gardes, marchands et acheteurs comme toute la faune qui voyageait avec la caravane, s’étaient agglutinés derrières ces limites comme des mouches sur un étron encore chaud. Des bruits courraient sur le mécontentement provoqué par les risques que leur faisait prendre Lugos. Et ce dernier semblait ne pas s’en apercevoir. Tully leur avait expliqué que la réussite de son entreprise était axée sur un réseau d’espions et d’éclaireurs. Un convoi de cette taille devait attirer l’attention, aussi chaque itinéraire était établi précautionneusement et le plus souvent, la veille du départ. Mais progresser vers Freudia prenait un temps fou. Et éclaireurs et espions tuaient un peu trop souvent des octroisiens un peu trop curieux. Les caravaniers ainsi que les gardes s’inquiétaient d’être finalement repérés par une patrouille ou pire par un Tregont de guerriers. Tully avait appris qu’ils couperaient quelque part les montagnes puis traverseraient la pointe Sud de Freudia. La femme noire ne savait rien de plus. On parlait de l’autre continent mais ce n’étaient que des rumeurs... Le premier de ses adversaires n’avait pas pu la toucher, ...
    ... ses attaques systématiquement parées ou déviées. Chacune de ses tentatives le laissait découvert, et aussitôt la sanction tombait. Une véritable épée l’aurait déjà découpé en morceaux. Un juge comptabilisait les touches et décidait si une attaque mettait sa cible hors de combat ou la tuait. La grossière épée de bois de la jeune femme finit par frapper avec force le casque au niveau de l’oreille et la brute se tint un instant immobile avant de s’effondrer. Il n’y eut pas besoin de juge pour celui-ci. Tabatha ne portait rien d’autre qu’une légère tunique de cuir lui laissant bras et jambes nus, et des bottes de peaux retournées. Un simple plastron de cuir bouilli protégeait son torse. Elle avait refusé casque et cotte de maille qu’un garde, hilare par avance de voir cette pimbêche manger la terre de l’arène lui tendait. Les cheveux ramassés en vague chignon ligotés par un lacet de cuir, la jeune femme éprouvait des doutes. Plus d’un mois de voyage dans un chariot et quelques pas les soirs de halte avaient altérés sa condition physique. Pourtant, elle ne pouvait se permettre d’échouer. Lugos avait corsé le défi et son esclave avait accepté. Plus elle impressionnerait celui qui se considérait comme son maître, plus il lui trouverait de valeur. Et plus elle impressionnerait les marchands et acheteurs, plus Lugos lui accorderait d’intérêt. Sur les six combattants qu’elle affronterait, elle devait en vaincre trois sous conditions. Lugos déciderait des adversaires et des conditions. ...
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