1. Top Model (8)


    Datte: 08/07/2017, Catégories: Transexuels

    15- Nous quittâmes New-York deux jours plus tard. Max me questionna sur ma soirée avec Stéphane. Mais je restai évasive dans ma réponse. Mais cette rencontre avait eu un effet secondaire que je n’aurai jamais imaginé. J’acceptai entièrement et pleinement ma féminité. Je parlais enfin de moi au féminin. Et si m’habiller et me maquiller était jusqu’à présent presque une corvée, désormais, c’était un plaisir. Max le ressentis : — Il y a quelque chose de changer en toi, me dit-il. Je te trouve ... plus joyeuse. Tu ne serais pas amoureuse ? — Ça va pas non ? Et de qui ? — De Stéphane par exemple ? — Aucun risque ! D’accord, c’était bien avec lui. Mais de là à être amoureuse ... De toute façon, je préfère les filles. Max n’ajouta rien. Je rentrai chez mes parents pour me reposer un peu et récupérer du décalage horaire. Et préparer ma nouvelle création. Les beaux jours approchant, je choisis une robe, toujours courte mais dont le haut serait en tulle et dentelle. Bien évidemment, je ne parlais pas de ma soirée avec Stéphane, ni même celles avec mon patron. Maman remarqua aussi mon changement d’attitude. Mais elle ne m’en toucha pas un mot. Le rythme de ma vie repris son cours. Je reçu un appel de Marion qui me donna de ses nouvelles mais aussi un peu de Nicolas et de Léa. Cette dernière, n’avais pas changé et butinait allègrement à gauche et à droite. Nicolas était toujours célibataire mais il était sur un coup. On convint de nous retrouver un soir autour d’une pizza pour parler ...
    ... plus longuement. Cela faisait un mois que j’étais rentré des Etats-Unis. Mon téléphone sonna alors que j’arrivai chez moi. — Laurène, c’est Stéphane. Tu vas bien ? — Bonsoir Stéphane. Oui, ça va. Tu peux me rappeler d’ici un quart d’heure ? — Pas de souci ma belle. A tout de suite. Je me précipitai chez moi, aussi vite que mes talons aiguille et ma jupe serrée me le permettaient. J’attendis patiemment que Stéphane me rappelle. Une vraie midinette ! Le téléphone vibra et, dans mon excitation, faillit tomber par terre. — Coucou, dis-je enjouée. Comment tu vas ? — Bien, bien. Et toi ? On échangea les banalités d’usages. Au fur de la conversation les souvenirs de notre première rencontre envahirent mon esprit. — Tu es libre ce week-end ? me demanda-t-il — J’ai prévu de rentrer chez mes parents. — Ah ... La déception s’entendait dans sa voix. Si je n’étais pas contre un rendez-vous d’un soir, l’idée de passer tout un week-end avec Stéphane m’effraya. — Je peux te rappeler ? demandai-je presque en m’excusant — Oui bien sûr. Mon numéro a du s’afficher. — Je fais vite. Je raccrochai, en plein doute sur moi, mes sentiments, mon devenir et mon avenir. Je prenais de plus en plus de plaisir à être une femme. Mais il n’était pas prévu, au départ, que cet état devienne définitif. La question était : est-ce qu’aujourd’hui, je suis prête à redevenir comme avant ? Il y avait encore quelques semaine, la réponse aurait été claire : c’était oui. Depuis, la donne avait changé. Il y avait eu ma ...
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