1. Un amant cher à mon coeur


    Datte: 25/01/2018, Catégories: fh, intermast, Oral pénétratio, ecriv_f,

    Jérôme et moi nous sommes rencontrés sur Internet, tout à fait par hasard. Nous parlions de tout, de rien, de nous, ouvrant nos portes petit à petit, celles de nos cœurs, de nos vies, ayant chacun un terrible besoin d’amour, de tendresse, de caresses. Tout naturellement, nous partagions notre quotidien, nos peurs, nos joies, et Jérôme manifestait une grande timidité quant à notre rencontre, comme si derrière, il avait déjà beaucoup d’attachement et peut-être la peur de perdre notre complicité tant classique, tant câline. Par nos mots, nous prenions plaisir à des jeux, laissant sortir ce que ce nous aimerions partager, ressentir, tout simplement, comme s’endormir dans la chaleur des bras de l’autre. Pourquoi cette timidité me direz-vous ? Tout simplement car mon Jérôme n’habite pas seul tout en se sentant si solitaire. Aussi certaines peurs de lui-même, des femmes, de ce dont il besoin, de ce qu’il ne connaît plus, le privent des simples plaisirs de la vie et se les autoriser n’est pas toujours une simple affaire. C’est comme si dans son cœur, il laissait mourir le soleil, lui qui pourtant ne demande qu’à vivre, qu’à s’épanouir, qu’à s’affirmer tel qu’il est, original et authentique, portant tout ce qui fait de lui un homme unique. Un homme appréhendant ces propres émotions, sentiments et excès éventuels de passion. Mon Dieu, quel gâchis… Je ne demandai qu’à ce qu’il s’y risque avec moi. La vie est trop courte et chaque instant en est précieux, alors profite de la vie mon ...
    ... Jérôme, de tout ce qu’elle t’apporte et n’ai surtout pas peur d’être toi-même, c’est tel quel que ce t’entourent te témoignent leur amour et sincérité. Au fur et à mesure, le désir et l’envie de mieux se connaître devenait vraiment une évidence, une urgence. A ma grande surprise, lundi, mon Jérôme m’a attendu à la sortie de mon cours de théâtre. Quelle surprise de le voir enfin ! Vous comprendrez sûrement mon émotion, ma timidité et mon bonheur de le voir franchir ce pas vers moi, de prendre les risques d’éventuels sentiments non réciproques et tous les autres. Le temps de dire brièvement au revoir aux autres élèves, je m’approcha, lui fit timidement des bises, et bras dessus bras dessous, nous primes le chemin de mon appartement, il était 23h30. Il m’expliqua qu’il avait besoin de renaître, que ce que nous vivions prenait une place importante dans sa vie et que pourquoi se priver de respirer ? Que notre complicité lui faisait comprendre qu’il devait se libérer de certains poids… dont celui de se priver de la complicité féminine. Je dois vous avouer que je n’écoutais qu’à moitié, tout occupée à dévorer son regard, observer son corps évoluer, se mouvoir, simplement écouter sa voix, le regarder, le désirer. Nos yeux, timides et gourmands se cherchaient, se fuyaient. Et puis, brusquement, il agrippa mon bras et, me fixant de ses beaux yeux, coupa court à la conversation en laissant échapper un « dis moi, sincèrement, je te plais ? ». Je tremblai qu’il ne me trouve pas à son goût. Se ...
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