Amour, amitié et saloperies (6) - Histoires de Sexe

Amour, amitié et saloperies (6)

Après une bonne nuit de sommeil, Karine et moi nous réveillâmes vers 10h. Tout en préparant le petit-déjeuner, ma soeur me parla avec passion de l’avancement de sa conquête et se félicitait de la stratégie qu’elle avait adoptée. — Je suis tellement heureuse. Tu ne peux pas savoir à quel point ! — C’est Axel qui te rend d’humeur aussi bavarde ? Pourtant, à part quelques flirts et des conversations assez intimes, il ne s’est rien passé entre vous. — Il me fallait bien commencer en douceur pour ne pas passer pour une briseuse de couples. — J’en conviens. À propos d’Axel et Sophie, est-ce que tu te sens prête à les voir tous les deux au restaurant ce soir ? — Pas encore mais j’ai une idée qui pourrait m’aider à changer la donne. — Qu’est-ce que c’est ? — Tu verras bien. Malgré mes insistances, Karine persista à garder son plan secret. Nous mangeâmes donc notre repas matinal sans échanger un mot puis, après avoir fait la vaisselle, nous allâmes chacun dans sa chambre. Environ un quart d’heure plus tard, alors que j’essayais de tromper mon ennui en lisant un livre policier, Karine entra dans ma chambre tel un courant d’air. — Tu aurais pu frapper. — Désolée mais il faut que je te dise quelque chose d’important. — Je t’écoute. — Maintenant que ça a un peu avancé, je peux te parler de l’idée que j’ai eue. Tu veux savoir ? — Après tout le mystère que tu as fait autour de cela, ce serait idiot de ma part de ne pas vouloir savoir. — Très bien. J’ai téléphoné à Sophie. Je lui ai dit ...

... qu’Axel m’a parlé un peu de leur couple et qu’en tant que "confidente", je souhaitais faire un peu de médiation pour les aider à surmonter leur problème de sexualité. — D’accord. Et donc ? — Elle va venir ici cet après-midi. Comme tu l’as très bien fait avec Axel, je compte sur ta discrétion absolue. Pour la suite, je m’en occupe. — Ça marche. Karine et moi nous tapâmes dans les mains. Je poursuivis la lecture de mon livre tandis que ma soeur se chargeait de préparer à dîner. Nous mangeâmes en discutant, avec uneexcitation non dissimulée, de la future entrevue entre elle et sa meilleure amie. Lorsque nous eûmes fini de manger, comme à notre habitude, nous fîmes la vaisselle et attendîmes impatiemment l’arrivée de Sophie en récapitulant inlassablement notre programme jusqu’à ce que la sonnette retentisse. Comme convenu, je me réfugiai dans ma chambre et Karine alla ouvrir la porte. Ma soeur fit la bise à son amie et l’invita à entrer. — Tu veux boire quelque chose ? — Non, ça ira. Merci. — Très bien. Allons au salon. Nous y serons plus à l’aise pour discuter. — Il n’y a que nous ici ? — Oui. Mes parents travaillent et mon frère est allé chez un ami. — Parfait. Les deux filles s’assirent sur le canapé du salon. — Tu m’as dit au téléphone qu’Axel était venu te parler de nos problèmes. Qu’est-ce qu’il t’a dit exactement ? — Apparemment, en tant qu’amie de votre couple, il semblerait qu’inconsciemment, vous m’avez choisie pour être votre confidente. C’est pourquoi il est venu ici pour ...