1. Deux salauds, trois femmes : tous cocus


    Datte: 27/01/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    La punition approche. Laetitia, habituée aux absences de Blaise, viendra,sans hâte -J’arrive… dans une ou deux heures, j’ai de la visite. Qu’il patiente. A deux vous ne verrez pas passer le temps. Rien n’est moins sûr. Blaise trouvera le temps long, ankylosé , nageant dans son urine et soumis à une peur insurmontable, faute de pouvoir s’expliquer la raison de sa situation humiliante. Depuis trente-six heures ils sont couchés nus, liés, sans pouvoir bouger. J’achèterai un autre matelas, tant pis! Ils n’ont pas mangé, mais ont pissé au lit. Hervé n’a plus de voix tant il a appelé des secours improbables. Ils ont mijoté à petit feu, n’ont vu personne, me croient loin d’ici, allez savoir pourquoi. Ilsse tourmentent dans la plus complète incertitude sur le sort qui les attend. Ils ont faim et soif, ils jouxtent une femme nue près de leur peau nue. Ils l’ont désirée, ils l’ont prise par tous les trous, baisée, enculée, ils ont éjaculé dans sa bouche, ils lui ont badigeonné les seins et le ventre avec leur semence, ils l’ont martyrisée en l’enconnant à tour de rôle malgré ses horribles souffrances consécutives à une vaginite aiguë. Maintenant elle aussi est immobilisée et inaccessible malgré le vertige de leur libido jamais apaisée. Les deux sont restés sourds à ses cris de protestation et à ses hurlements de souffrance. Et voilà qu’un mystérieux vengeur les a ligotés, saucissonnés et leur laisse supposer qu’un châtiment ne va pas tarder ou que le mari va revenir et découvrir le ...
    ... tableau. Aux questions angoissées du complice, Blaise ou Thérèse toujours bâillonnés ne peuvent pas donner de réponse. La terreur qui le prend est contagieuse, c‘est pour moi une douce vengeance. Je savoure ce résultat. J’entre, une bouteille de vin rouge et un entonnoir dans une main. Hervé s’étrangle en me voyant. Il ouvre la bouche pour crier, l’entonnoir l’envahit et, faute de cognac ou de whisky, je calme sa soif, longuement, patiemment jusqu’à épuisement du litron de pinard. Il ne peut qu’avaler. Dans l’intervalle, j’obtiens de lui entre deux gorgées le numéro d’appel de Virginie, sa compagne. Il va pouvoir pioncer comme ses voisins de lit, muet pour des heures. Thérèse ne m’a pas encore vu, Blaise non plus. Hervé cuve et ronfle. On sonne. J’accueille une jolie jeune femme. Dans l’entrée, elle me salue à voix haute. Là-bas, Blaise doit reconnaître cette voix; il est certainement surpris d’entendre sa chère épouse sous ce toit! N’est-il pas temps que sa femme s’inquiète du sort de son coureur de mari ? Je doute qu’il en soit ravi. J’engage la conversation avec Laetitia. Nous arrivons devant la chambre, je m’efface devant elle, puis je désigne le lit. La brave femme n’a pas besoin de longues explications devant l’étrange tableau de ces trois corps nus. Figés dans la posture où les maintiennent mes liens. Elle pâlit, serre les mâchoires, m’interroge du regard et dit en désignant Thérèse: - C’est votre femme? C’est tout, elle vacille. Je la conduis au salon et l’assieds avant ...
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