Bénédicte - Histoires de Sexe

Bénédicte

... Madame, du haut de sa caisse, la surprend. — Bénédicte ! Alors ! Vous avez terminé ? Je voudrais bien fermer, moi !— Voilà… J’ai terminé. Et sans demander son reste, elle s’empare de son imperméable et de son sac et se glisse par la porte de devant pour rejoindre la station de bus et rentrer chez elle. A peine a-t-elle fait deux pas hors de la boutique qu’une main, douce, se pose sur son épaule et l’oblige à se retourner. Elle se trouve face à face avec "ma chérie". — Excusez-moi, je sais que vous devez être pressée de rentrer, mais accepteriez-vous de venir boire un verre, juste un instant… Bénédicte, dans un premier mouvement de méfiance, recule d’un pas, puis se dit que tant qu’il y a du monde, après tout, rien ne la presse… alors… pourquoi pas ? Et puis, elle est curieuse, Bénédicte. Les deux jeunes femmes entrent dans un bistrot qui est à deux pas de là, et y trouvent, déjà attablé, au fond d’une salle enfumée, le mari et qui les attend. À leur approche, il se lève avec cérémonie. — Achille… se présente-t-il, en tendant une main fine, manucurée, ornée d’une alliance et d’une petite chevalière. Prenez place, je vous en prie. Bénédicte s’installe face au couple et les contemple avec un peu d’étonnement, attendant la suite des évènements. — Ma femme, Isabelle… Merci, d’avoir bien voulu vous joindre quelques instants à nous.— Nous voulions vous remercier pour tout à l’heure, souffle la dite Isabelle. Bénédicte, est toujours silencieuse. — Oui, reprend Achille, mon épouse ...

... et moi, adorons ce genre de situation. Mais rares sont les boutiques qui permettent de satisfaire notre… Il cherche ses mots… — Vice ? complète Bénédicte avec un sourire malin.— C’est ça ! Vous avez peut-être trouvé là le mot juste.— J’espère, intervient Isabelle, que cela ne vous a pas choqué ? Bénédicte ne sait pas trop que répondre, ni à quoi sa réponse pourrait l’engager. — Heu ! Bredouille-t-elle. Non… Peut-être… surprise ! Le couple se regarde mutuellement, avec une complicité évidente. Puis Isabelle se tourne vers Bénédicte. — Et cela vous a-t-il plu ? Aïe ! Pense Bénédicte… nous y voilà… — Heu… c’est à dire…— Est-ce que ce spectacle vous a… émoustillé ? insiste Achille, pressant.— Ben… à vrai dire… Bénédicte n’ose avouer que, si sur le moment elle n’y a pas pris garde, ce n’est qu’après leur départ, alors qu’elle rangeait les plats et en y repensant qu’elle s’était aperçue que son fond de string, enfin le peu de tissu qui devrait former un écran protecteur à son intimité, ce petit bout de tissu s’était transformé en éponge et que si elle n’avait pas été dans le magasin, elle se serait bien caressée… Non ! Elle ne peut décemment pas leur avouer une telle chose ! Toujours dans l’attente de la réponse, Isabelle se penche légèrement au-dessus de la table, pose sa généreuse poitrine sur le marbre, et glisse sur le ton de la fausse confidence : — Moi, si… et en sortant, nous sommes rentrés dans ce bistrot où je suis allée me caresser dans les toilettes ! Un petit vieux, qui ...