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54.3 Opération Petitcon Acasquette
Datte: 01/02/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes,
... fraîchement dénudée. Et par un autre geste, à la fois sexy et touchant à mes yeux : tout comme hier, et sans même que je ne lui demande, le bogoss rattrape sa casquette et la pose sur la tête. Je suis dingue et plus que ça, même. J’ai très envie de le sentir se décharger dans ma bouche. Ça tombe bien car, au menu de mon bobrun ce jour-là, il y a bien « dégustation de semence de bogoss, copieuse, chaude, bien épaisse et savoureuse ». Quelques coups de reins, puissants, très « mec », très « jeune mâle vigoureux plein de puissance et d’ardeur » ; un rugissement vibrant, secouant tout son corps et le mien avec, et le bogoss se répand dans ma bouche. Bonheur absolu. Un instant plus tard, il se dégage de moi et il part fumer sa cigarette à la fenêtre. Je le regarde, la casquette toujours à l’envers sur sa belle crinière brune de mâle, l’épaule appuyée au montant de l’embrasure ; je le regarde et le contact de sa peau me manque déjà. Cette peau mate et tatouée qui m’attire comme un aimant. J’ai envie de lui montrer que si je suis fou de lui, ce n’est pas qu’à cause du sexe ; au fait, je ne sais pas trop quoi je devrais montrer… si je lui montre que je suis amoureux, ça va le faire fuir… si je lui montre que je n’en veux qu’à sa queue, il va me prendre pour sa salope. L’impression que quoique je fasse, ça ne sera jamais bien. Comment faire pour lui montrer juste à quel point ça fait du bien de ses laisser aller à un simple câlin ? En lui en faisant un, non ? oui, j’ai l’impression ...
... que quoique je fasse, ça n’ira jamais. Alors, autant faire ce dont j’ai envie. Oui, cette peau mate m’attire comme un aimant. Alors je me laisse aimanter. Je descends du lit et je le rejoins à la fenêtre. Je m’approche de lui jusqu’à presque frôler son dos. « J’ai droit ou je vais me faire jeter ? ». « Arrête, on va nous voir… ». « Fausse excuse, les rideaux nous protègent… ». Je fais tourner la visière de sa casquette sur le côté et je me colle à lui. J’ai l’impression de jouer avec une figurine Playmobil, la figurine Playmobil la plus sexy qui soit. Qu’est-ce que c’est bon de le sentir contre moi. Sa peau dégage un mélange complexe d’arômes de frais, de mec, de mec qui vient de jouir ; elle est chaude, douce, et ses muscles si fermes. Depuis combien de temps j’attends, j’espère, je souhaite ce moment… et même si le partage n’est pas encore total, même si Jérém est encore sur la défensive, la retenue, l’esquive, en mode « froid des Balkans », l’instant magique est quand même-là. Alors, ce sont des frissons indescriptibles qui courent le long de ma colonne vertébrale. « T’es chiant… » fait-il tout en continuant à fumer sa cigarette. Certes, ce n’est pas un véritable encouragement à poursuivre ; pourtant j’ai l’impression qu’il n’y a pas de véritable agressivité dans ses mots, j’ai la sensation que je ne vais pas me faire jeter. « Je sais… ». Je passe mes bras sous ses aisselles, je le serre un peu plus contre moi ; je me dresse sur la pointe des pieds, je pose ma tête sur son ...