Nom d’une sucette – Nouvelle version
Datte: 01/02/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Nom d’une sucette – Nouvelle version Dialogues Interdits, ou les conversations subversives et légères de deux personnages abordant tous les sujets sexuels, même les plus tabous. Une série d’histoires complètes, dont les épisodes peuvent se lire dans n’importe quel ordre. Un nouvel épisode chaque samedi matin à 9 H et chaque mercredi soir à 20 H. ––––––– — C’est quand même dingue. Ne pas pouvoir manger une glace tranquillement sans se faire dévisager par chaque mec qui passe ! — Ça ne te plaît pas ? — Ça me gêne. Un regard de temps à autre, je ne dis pas. Là… puis ce sont des œillades trop explicites. Je les préfère plus discrètes. — Explicites ou non, ça ne change rien. Qu’est-ce que tu crois ? Même un type qui ne regarde que tes yeux, au fond de lui il n’a qu’une envie c’est te dévêtir et t’écarter les jambes. — Eh bien, je préfère quand c’est un peu moins clair dans sa tête. — C’est pour ça que tu ne donnes que des coups de dents dans ta glace ? — Oui, ça gâche le plaisir et ça met la misère à mon émail. — T’avais qu’à pas prendre un long cornet à deux boules. Perso je préfère les cornets pépites de chocolat en cône à trois boules. — Pour que ça fasse moins suggestif ? — Non ! Ça je m’en fous. Je suis plus gourmande que toi, c’est tout. — Oui, je le vois bien. Tu donnes des coups de langues, de lèvres… tu dégustes ta glace comme tu lécherais des couilles. En te balançant du qu’en dira-t-on. — N’ai-je pas raison ? — Possible ! D’autant que tu le fais naturellement, pas ...
... par provocation. J’aimerais bien être comme toi. — Rien ne t’en empêche. D’ailleurs je suis étonnée : la drague et le cul tu aimes plutôt bien, non ? — J’aime de façon plus glamour. Je ne pensais pas qu’on ferait un tel effet. — Deux minettes dans la rue, ça se remarque sans plus. Deux jolies minettes en robes, il y a déjà plus de têtes qui se tournent. Mais alors jolies minettes plus robes, plus soleil estival, plus lac Daumesnil, plus glaces égal combo explosif. La formule mathématique qui tue. Ce soir, nous serons toi et moi dans l’esprit de tous ces hommes qui s’imagineront avec leurs engins dans nos gorges. — Oh arrête ! Tu vas me couper l’appétit. — Ce ne sont jamais que des fantasmes… rien de bien méchant. Les pensées ne sont pas des actes. — J’aime autant. Sinon on aurait déjà subi un viol collectif ! Je préfère chasser ces pensées et finir ma deuxième boule tranquillement. — Dommage ! Je te l’aurais volontiers mangée. — Toi tu ne manges pas… tu suces. — Une glace est faite pour ça. Comme une sucette. J’ai toujours adoré, glaces comme sucettes. — Signe précurseur, diraient les mauvaises langues. — Je ne suis pas une mauvaise langue… hem ! Dans tous les sens du terme. Pour tout dire, depuis toute petite je me tape glaces et sucettes comme une vraie cochonne. Et quand je dis cochonne, il faut comprendre : comme une mal élevée, pas comme une coquine. — Une mal élevée ? — Ma gourmandise a toujours été impulsive. Tu me donnes une sucette, je te la lais disparaître en une ...