Des vacances et des épreuves (1)
Datte: 09/07/2017,
Catégories:
Gay
... J’éjacule en un jet de sperme violent qui va souiller les draps du lit. Vidé, dépité, je m’affale dessus et tombe en larmes. C’est avec un visage bouffi et les yeux encore rougis par mes larmes que j’allai noyer mon chagrin dans l’alcool sur la terrasse du camping. Il était à peine 4 heures de l’après-midi et l’effet du whisky sous la chaleur de l’été anesthésia mon esprit déjà meurtri pour laisser place à une sorte d’état second. Les deux petites tapettes refirent leur apparition- ou était-ce un mirage ?- et l’une d’elle m’interpella de sa voix si spécifique : « Ce n’est pas poli du tout de nous avoir fait ce que vous avez fait tout-à-l’ heure !! », les mains sur les hanches avec une mine courroucée. Je lui balançai un : « Ta gueule sale pédale ! » alcoolisé. La réponse vint immédiatement ; je reçus une paire de gifles monumentale devant toute la clientèle ! J’essayai de me lever pour lui en coller une mais mes jambes n’ont pas suivi, pas suivi du tout ; je m’écrasai sur la table puis sur le sol ou ma tête s’écrasa aux pieds du couple homo ; « Regarde chéri, il est complètement saoul ce mec ! Quel sale con ! ». Son compagnon renchérit : «Oh oui, il lui faudrait une bonne leçon pour lui apprendre les manières ! ». A ces mots je relevai la tête pour le fusiller du regard mais tout ce que j’ai été capable de faire fut de bredouiller quelques mots inaudibles alors que je sentais à nouveau des larmes couler sur mes joues endolories. Moi ? Me mettre à chialer comme une ...
... madeleine devant deux tarlouzes ? Eh bien oui ! Je me relevai tant bien que mal et c’est la queue entre les jambes que je m’enfuis en titubant en direction de la rivière, honteux et humilié devant tous. Mais le pire allait venir… Au bord de l’eau, je n’essayai même pas de retirer mes habits et plongeai directement. Je ne supportai pas le choc de température et me sentis me noyer. Après tout, pourquoi pas… Des mains vigoureuses me sortirent de l’eau et me jetèrent sur la berge comme un sac de patates cuites. On me déshabilla, fit des massages pour me réanimer. Quand je repris connaissance, mon champ de vision s’emplit des deux gays. Encore eux ? M’entendis-je dire, ou penser. L’un d’eux me recouvrit d’une grande serviette éponge en me frictionnant le dos. « Comme cela le macho a voulu en finir avec lui ? ». Je bredouillai un non sans conviction. Epuisé, sans force, je me laissai tomber dans leurs bras et me remis à pleurer tout en racontant mes mésaventures récentes avec Carole. Ils m’écoutèrent attentivement, venant sécher mes larmes avec le coin de la serviette. Tout en me confessant, une main prit la mienne, puis l’autre tandis que l’on me caressait les cheveux pour me réconforter. J’avais honte d’être dans leurs bras, fragile et vulnérable, à leur merci. Mais au fond de moi je sentis comme une onde de chaleur, peut-être dû au contact corporel, mais je finis par les remercier en les regardant dans les yeux, l’un et l’autre. J’appris que c’était Stéphane qui m’avait sorti de la ...