Je Suis Vôtre.
Datte: 04/02/2018,
Catégories:
fhh,
fsoumise,
fdomine,
hdomine,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Partouze / Groupe
poésie,
Auparavant, je croyais la règle immuable Sous mon regard, Les hommes s’inclinaient Les hommes se soumettaient Les hommes m’obéissaient Les hommes respectaient ma tyrannie Pour qu’un éclair bleu électrique De mes yeux leur soit offert J’étais la reine, j’étais l’impératrice Ils faisaient ce qu’il me plaisait Ils étaient au bon vouloir de Mademoiselle Ils offraient leur âme sur un plateau d’argent Mes braves petits chéris tout mignons Mes chères petites sucreries sucrées par Sa Majesté Mais les choses changent Lorsque sur moi se pose votre regard Mon univers entier se renverse Lorsque sur moi se pose votre regard Sous votre regard, le mien s’incline Ce que je dis devient muet Ce que je sais se perd Ce que je suis n’existe plus Sous votre regard, je ne suis plus moi-même Ma poitrine s’affole Mon cœur s’emballe Ma tête s’envole Sous votre regard, mon masque tombe La femme fatale est morte La cruelle devient fumée Une docile l’a remplacée Sous votre regard, demandez-moi n’importe quoi Ordonnez-moi ce que vous désirez Faites de moi ce qu’il vous plaira Je ne souffrirais aucune résistance Sous votre regard, je ne réponds que de vous Je suis votre créature, votre femelle Mon corps est votre propriété Faites de moi l’instrument de vos sombres desseins Sous votre regard, vous me dites simplement — Déshabille-toi D’une voix douce, d’une voix calme D’une voix implacable Sous votre regard, je frémis à ces mots Des lumières dansent devant mes yeux Que n’ai-je rêvé ses divines paroles ...
... Combien de fois ont-elles hanté mon esprit Sous votre regard, ma peau tremble Regardez ma gorge Regardez mes reins Regardez mes jambes Sous votre regard, mes jambes sont flageolantes Vos yeux divins ne me lâchent pas Leur intense lueur me tient en haleine Vous me tenez sur un fil fragile Sous votre regard, deux hommes ouvrent la porte Deux géants, deux hommes des cavernes Ils me sourient, je leur plais Mon corps tremble, cela leur plaît Sous votre regard, les monstres s’approchent Les monstres m’encerclent Entre deux épaules, entre deux bras J’aperçois votre regard brillant Sous votre regard, je me perds encore et encore Le désir gagne doucement les deux mâles Les mâles m’insultent, les mâles m’avilissent Vous leur dites : — Elle est à vous Sous votre regard, le mien s’illumine Oui, je serai leur chose, leur objet Ils feront de moi ce qu’ils voudront Je ne souffrirais aucune résistance Sous votre regard, le mien s’incline Les mâles s’amusent, les mâles s’esclaffent Ils parlent de mon corps Ils me disent que je suis la plus brûlante Sous votre regard, j’implore en silence Qu’ils me prennent devant vous Qu’ils me salissent devant vous Qu’ils m’infectent devant vous Sous votre regard, ils se rapprochent L’un m’embrasse la nuque L’autre glisse sa main sur ma joue Et me dit que je suis merveilleuse Sous votre regard, je sens leur souffle Glisser sur ma gorge Glisser sur mes reins Glisser sur mes jambes Sous votre regard, les mâles me caressent Partout sur ma gorge Partout sur mes reins ...