1. Incertitudes


    Datte: 07/02/2018, Catégories: fhhh, extracon, boitenuit, vengeance, jalousie, Oral double, jouet, attache, confession, humour,

    ... visage défait de mon adjoint — Rémy, il faut que tu viennes, c’est très grave ! C’est Michel ! Je sors comme un fou du bungalow, sans même en fermer la porte, je m’engouffre dans le Land Cruiser dont le moteur tourne et où m’attendent déjà le médecin et un chauffeur, et nous prenons la piste. Le nuage de poussière derrière nous atteste de la vitesse à laquelle nous roulons. Nous avons mis le gyrophare, les conducteurs d’engins comprendront, ils s’écarteront pour nous laisser passer. Là, je suis assis dans l’avion, celui de la boîte, elle a les moyens. Dans la soute, sous mes pieds, Michel, mon ami. Dans quelques heures, à Paris, je vais retrouver Alexandra, son épouse, enceinte. Dans ma poche, un cocktail de médicaments que m’a remis le médecin, pour tenir le coup, pour ne pas m’écrouler, moi aussi. Responsable et coupable. Ainsi va la vie, du moins celle que j’ai choisie ! Après cela, il faut réapprendre à vivre. Alors on oublie les paillettes et le décorum, on se focalise sur l’essentiel, la vie ! On rit fort pour masquer ses fêlures, souvent jusqu’aux larmes quand ressurgissent les démons ou que la mort s’invite à nouveau. On se protège, plus beaucoup de monde dans son cœur et pas facile d’y accéder, très petit le passage, juste la place pour un petit animal blessé, qui sait voir au-delà des apparences. Je regarde Monica. Elle m’observe, mélancolique, elle a déjà compris. OoO Laurent : Impossible de retrouver Anna, malgré toutes mes recherches. Je passe à l’accueil, à ...
    ... tout hasard. — Avez-vous vu mon épouse ? demandé-je à la réceptionniste.— Oui, elle a laissé ceci pour vous. Elle me donne un plug… avec un cristal blanc, celui de Monica !— C’est tout ?— Tenez, il y a aussi ce carton. Je déchiffre difficilement, car l’écriture traduit la rage de ma femme : — Salaud, salaud, salaud, si tu l’aimes tant, tu n’as qu’à aller la rejoindre et vivre avec elle. Je te hais, adieu. La fille voit bien que je suis anéanti, elle devine les larmes qui me montent aux yeux. — Puis-je vous appeler un taxi, Monsieur ?— Non merci, je vais rentrer à pied. Je me rhabille rapidement dans le vestiaire. Anna a laissé son alliance, bien en évidence sur la tablette. Je la récupère et la mets dans ma poche. Cadeau d’adieu ? Que me reste-t-il d’elle, le plug et la bague. Peut-être qu’un jour je les porterai en souvenir d’elle. Je sors dans la rue, j’ai froid en plein été, je lève les yeux vers le ciel étoilé. Où es-tu mon amour, je sais que tu te caches entre les étoiles ? Je vais devoir séduire à nouveau Anna, si je la retrouve, si elle veut m’écouter, si… si… Je m’assois sur le bord du trottoir et prends ma tête entre mes mains. Une caresse sur ma nuque, la main qui s’attarde. — Laurent, ramène-moi à la maison, veux-tu ? Je me lève, Anna est là, devant moi, ses chaussures à talon à la main, elle me sourit tendrement. Je la prends dans mes bras et la serre de toutes mes forces. — Je t’aime, Anna.— Je t’aime, Laurent. Enlacés nous rentrons chez nous, à pied. On dirait que ...