1. Sans Confession


    Datte: 10/02/2018, Catégories: f, h, grp, fbi, fplusag, Collègues / Travail religion, taille, fépilée, bizarre, fsoumise, fdomine, humilié(e), contrainte, cérébral, revede, noculotte, BDSM / Fétichisme facial, Oral fist, fdanus, fsodo, sm, donjon, attache, fouetfesse, piquepince, humour,

    ... dictaphone qu’elle gardait dans son sac à main et appuya sur le bouton Rewind. L’appareil émit le couinement caractéristique de la bande magnétique lue en retour rapide, comme s’il essayait de prononcer «zigouigoui » en verlan. Puis Estelle porta le boîtier à son oreille pour s’assurer de la qualité de l’enregistrement : Parfait ! Peut-être pas recevable devant un tribunal mais largement suffisant pour un pari entre amies. Après tout, on avait vu des « preuves » bien moins crédibles présentées devant les Nations Unies. C’est sa copine Marjorie qui allait être bien gentille maintenant. Estelle avait gagné son pari et Marjorie lui devait à présent un super restau. Ça lui apprendrait à lui lancer des défis idiots. Les prêtres sont tous pédés ou impuissants et même elle, Estelle, Reine des Garces toutes catégories, n’était pas capable d’en faire jouir un et d’en rapporter la preuve. Ah, ah ! Ridicule. Marjorie s’était sûrement imaginé qu’Estelle serait obligée de coucher avec un prêtre pour gagner, mais Estelle était plus futée que ça et elle ne « couchait » que si ça pouvait lui rapporter quelque chose. D’ailleurs, à ce propos, Inès existait vraiment et était réellement la nouvelle directrice, mais son tempérament était bien moins tyrannique qu’Estelle n’avait bien voulu le présenter. C’était une femme aimable et ...
    ... très douce, mariée, deux enfants, très compétente mais qui affirmait difficilement son autorité. Elle représentait aussi le plus bel espoir de promotion rapide pour Estelle. Cette dernière savait parfaitement qu’elle serait capable de séduire Inès d’une manière ou d’une autre, même si cela signifiait faire sauter de sérieux tabous chez cette femme bourgeoise et certainement un peu coincée. Une fois la directrice dans son lit, les arcanes de la direction générale n’auraient pour elle plus de secrets et elle saurait en profiter au maximum. En remontant dans sa voiture, elle détacha ses cheveux et ôta la petite chaîne en or que lui avait offerte sa marraine il y avait presque trente ans. En se regardant dans le rétro, elle se trouva mignonne, sans maquillage, mais pas question de sortir ce soir sans peintures de guerre. Elle arrangerait ça plus tard, se dit-elle. Il lui restait encore à passer se changer et à choisir le restaurant le plus cher de la ville. Elle pouffa en imaginant la tête de Marjorie quand elles écouteraient la bande toutes les deux. Elle pensa, amusée, qu’un décolleté plongeant, quelques rudiments de psychologie masculine et une bonne dose de culot étaient des armes redoutables entre les mains d’une jeune fille sans scrupules mais fraîche et avenante, à qui on donnerait le bon Dieu sans confession. 
«12...10111213»