Investigations - Histoires de Sexe

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... réseau local. Ils doivent bien y parler de ces mystérieux troncs d’arbre, ça à l’air d’êtrele produit local…— Et puis, comme ça, tu arrêteras d’allumer tous ces honnêtes travailleurs, petite dévergondée – et même quelques travailleuses, ai-je cru remarquer… Tu as eu de la chance de ne récolter que des sifflets, pour l’instant ! Une demi-heure leur suffit pour quitter la plaine alluviale au fond de laquelle s’étalait l’unique spatioport de la planète, et gravir la douce pente de la colline sur laquelle s’était développée la capitale, baptisée – ô summum d’originalité – Lokry. Plus de trois siècles d’histoire lui avaient permis de s’émanciper des préfabriqués standardisés pour développer un style architectural propre, basé sur les matériaux et le climat locaux. Si l’inévitable béton moléculaire se taillait la part du lion dans les quartiers populaires, les zones plus riches ou commerçantes faisaient étalage de la principale richesse locale – le bois. L’essence de base, brun sombre au grain fin, était agrémentée d’ornementations très variées, exploitant toujours les teintes et motifs naturels du matériau. Le tout était parfois un tantinet surchargé, mais le parti pris de laisser les matières quasiment brutes conférait à l’ensemble un charme certain. Arrivées en ville, en bonnes touristes, les deux filles se rendirent au centre culturel, qui faisait à la fois office de musée, d’archives planétaires, et de complexe de divertissements. Alors qu’elles se dirigeaient vers le ...

... café-restaurant qui offrait également l’accès au réseau informatique planétaire, Kina arrêta sa compagne : — Attends, viens avec moi aux toilettes, j’aimerais retoucher un poil ton maquillage…— Hein ? ’Y a un problème ? s’inquiéta Lilya, manquant un instant d’en perdre sa voix féminine.— Mais non, t’inquiète pas, personne à part moi ne s’en rendrait compte. Il faut juste que j’intervienne avant que ça ne devienne visible. *** Elles s’enferment toutes les deux dans une cabine, et la maquilleuse experte sort ses produits en murmurant, pour éviter d’être entendue de l’extérieur : — Le fond de teint tient bien, pas de problème de ce côté-là. Par contre, ta sueur a commencé à brouiller légèrement les tâches de rousseurs, petits boutons et autres détails… C’est presque invisible, mais c’est ce qui fait un bon maquillage réaliste… Une fois l’œuvre restaurée, l’artiste lâche en rougissant légèrement : — Tu veux bien m’attendre dehors, il faut que je fasse pipi…— Ah non, je veux voir ça ! rétorque Lilya. Et puis, moi aussi, j’ai une petite envie. Croyant à moitié à une plaisanterie, l’elfe lui glisse un regard en coin. Non, décidément, elle a l’air sérieuse… Après une courte hésitation, elle capitule : — D’accords, petite cochonne, mais c’est toi qui commences ! Avec un petit sourire, sa compagne trousse sa robe haut sur ses hanches, fait glisser son shorty sable et sang à ses chevilles, et s’assied, non sans prendre prétexte de l’exiguïté des lieux pour se frotter outrageusement à sa ...