Réveil des sens - Histoires de Sexe

Réveil des sens

... affiche joyeusement 32°C alors qu’il n’est pas encore neuf heures du matin. Garer la voiture, sortir les affaires et appuyer sur le bouton près de la porte. Un peu d’attente et voilà une Patricia en léger peignoir et les cheveux mouillés, qui ouvre, l’air étonné. — Salut Philippe, mais qu’est-ce que tu fais là de si bonne heure ? Tu as de la chance je sors juste de la douche sinon je ne t’aurais pas entendu, dit-elle en lui faisant la bise.— Tu ne te rappelles pas que je devais passer faire les vidanges aujourd’hui ?— Si bien entendu, sauf que normalement Matt aurait dû t’appeler pour te dire qu’il annulait, et que comme toujours, il n’a rien fait ce crétin. Mais rentre, je te verse un café et pose toutes tes affaires dans l’entrée. Le café est tout juste fait Il suit Patricia dans la cuisine. Alors qu’elle lui verse son café, elle lui raconte la dernière frasque de son mari qui brille par son absence. Des collègues de sa boîte ont organisé une sortie moto à une centaine de kilomètres d’ici et pour trois jours. Il devait donc prévenir Philippe de l’annulation des vidanges des voitures. Il avait d’ailleurs de la chance de la trouver là, puisqu’elle devait initialement y participer aussi, mais quand elle a entendu quels collègues il y aurait, elle s’est désistée prétextant vouloir profiter de l’absence des enfants pour faire le ménage à fond dans la maison. — Non mais quel con je te jure ! Il m’énerve ! Je me demande ce qu’il a dans la tête. Non, ça je le sais, c’est rien. ...

... Je me demande plutôt encore ce que je lui trouve, il est de pire en pire. Il se fout de tout et ne pense qu’à lui et ses sorties.— Ne t’énerve pas, ça peut arriver à tout le monde, dit Philippe qui n’en pense pas un mot et commence à bouillir de colère. Je suis là et si cela ne te dérange pas, je vais le faire quand même comme ça je ne serai pas venu pour rien.— Si tu veux. De toute façon je ne pensais pas sortir et vraiment en profiter que ce goret ne soit pas là pour justement faire mon ménage. Il faut bien que je rattrape ses conneries, il n’en branle pas une à la maison en plus.— Je vais juste me changer dans la salle de bain et je file au garage je ne serai pas non plus dans tes pattes.— Non mais arrête, toi tu ne me déranges pas. C’est juste que là il dépasse les bornes. Encore, quand ça ne concerne que lui ou moi je m’en fous, mais qu’il se permette de planter des amis là je ne supporte pas. C’est sur ces mots que Philippe va dans la salle de bain se changer. Avec l’humidité de la douche, l’atmosphère est presque irrespirable. Vu qu’il va crever de chaleur, il se met à poil dans la combinaison de travail. Il sursaute lorsque Patricia dit à travers la porte : — Dis, tu me donneras la note pour les frais, que je te rembourse tout de suite.— Pas de souci, ce n’est pas urgent.— Si, j’y tiens. Pas de problème d’argent entre nous.— La note est sur les bidons à l’entrée.— OK je vais chercher ça de suite. Déjà que l’autre couillon n’est pas foutu d’y penser, il manquerait… ...