Initié par un couple libertin
Datte: 16/02/2018,
Catégories:
Première fois
Anal
Humour,
... satyre.L’expression « organes génitaux » (genital organs) m’a fait rire. Sans doute que la stricte éducation qu’ils avaient reçue leur interdisait la moindre trivialité dans leur langage : aucun «cock», «dick», «cunt», «snatch», «slut» ou «bitch» dans leur vocabulaire, cette musique anglophone à une syllabe familière aux habitués de xhamster ; rien de tout cela ne sortait de leur bouche distinguée. Même si les regards avouaient qu’ils n’en pensaient pas moins.— Qu’allons-nous faire maintenant, a demandé Tom ?— Oh, mon chéri, comme j’ai envie d’une double pénétration, là, maintenant !Elle s’est vautrée dans la canapé, comme une jeune fille tombant en pâmoison devant le prince charmant.— Pourquoi pas ? Nous reste-t-il des lettres françaises ?— Oh non, je crois que nous avons fini la boite hier, avec… comment se nommait-il, déjà, cet adorable blondinet qui possédait un énorme pénis ? Yann ?— Plutôt Yannick, ma chérie, a dit Tom en se saisissant du combiné téléphonique pour appeler la réception et réclamer, dans sa langue maternelle, une nouvelle provision de condoms. Bien lubrifiés, et de couleur claire de préférence, afin de ne pas dénaturer la pâleur de mon épiderme.Il faut préciser pour nos lectrices et nos lecteurs les plus jeunes que, dans ces années-là, la pandémie de sida devenait mondiale et la trithérapie n’existait pas encore, de sorte que la maladie que l’on appelait plus le cancer gay, tant elle se moquait bien des préférences sexuelles de ses victimes, tuait ...
... presque à coup sûr, après une effroyable agonie. Dans les milieux libertins, on pouvait plaisanter avec la bléno ou la syphilis, mais plus ce risque-là.Puis, s’adressant à moi :— Vous ne voulez vraiment pas une larme de cet excellent whiskey irlandais, jeune homme ?— Non merci, Monsieur. Je crois avoir absorbé déjà suffisamment d’alcool.— Vous êtes un garçon fort raisonnable. Mais vous verrez : l’armée vous dévergondera. Nous autres britanniques y avons renoncé depuis longtemps. Je lève mon verre à vos futurs succès auprès des femmes ! Vous n’allez pas tarder à constater que la mienne est délicieuse au-delà de tout ce que les mots peuvent exprimer.— Je n’ai aucun doute à ce sujet, Monsieur.À ce moment-là, une femme de chambre en tenue est venue apporter, sur un plateau, une boite de préservatifs. Elle était jeune, charmante, et m’a vu dans le plus simple appareil, ce qui n’a pas paru l’étonner le moins du monde. Ce couple devait l’avoir blasée par ses frasques. Il y avait comme une pitié dans le sourire qu’elle m’a offert. Tina : tel était le prénom écrit sur son badge. J’aurais bien voulu la revoir, en privé cette fois, pour quelques tendres échanges. Mais la guerre du Golfe m’a privé de cette occasion.Gwen n’a même pas attendu qu’elle s’en aille pour orner mon attribut masculin d’une coiffe de plastique. Tina a demandé :— Désirez-vous autre chose, Messieurs-Dame ?— Votre croupe charmante nous aurait certes tous émerveillés, y compris ma chère épouse qui est bisexuelle, mais je ...