1. Une première très chaude... (1)


    Datte: 20/02/2018, Catégories: Gay

    Aujourd’hui, je touche la cinquantaine. L’histoire suivante est véridique et vous conte ma première expérience gay, à l’âge de 18 ans. L’été de mes 18 ans notamment. Je vivais à Aix en Provence, et cet été est aussi celui des premières sorties en discothèque. Comme je n’étais pas encore motorisé, je me contentais des boîtes du centre-ville, et j’étais bien content d’ailleurs. Ce soir-là, en semaine, pas grand monde dans cette discothèque du cours Mirabeau que l’on appelait le Koréa. Voyant mes chances de me "lever" une petite friponne, je me rabattis vers le comptoir, afin d’écluser un ou deux verres d’alcool. Face à moi, un homme d’une cinquantaine d’années, qui paraissait me dévisager. N’osant le défier du regard, sans doute par timidité, je regardais autour de moi, feignant de l’ignorer. Mais après quelques vérifications, effectivement, il me regardait fixement. Un peu inquiet, bien que l’homme ne paraisse pas méchant, et commençant à sentir les premiers frémissements de l’alcool, je pris le parti de rentrer chez moi. J’avais une marche de plus de 30 minutes à faire et la fraîcheur de la nuit Aixoise me ferait du bien. Après avoir traversé le Cours Mirabeau, puis la fontaine de la Rotonde, j’entamais la longue avenue des Belges. Il était 02h00 du matin et la rue était totalement vide. De temps à autre une voiture passait, déchirant un peu le silence de la nuit. Après quelques minutes de marche, je remarquais alors cette Mercedes beige, qui roulait au pas. Cela faisait au ...
    ... moins la troisième fois qu’elle passait à proximité de moi et, encore une fois, une petite inquiétude naissait au fond de moi. Je décidais de l’ignorer et de continuer ma route. Un peu plus loin, j’entamais ma seconde longue ligne droite, l’avenue de l’Europe. Là, les voitures ont un accès direct sur le trottoir. La Mercedes passait une nouvelle fois, puis revenait dans l’autre sens. Au volant, le chauffeur paraissait me regarder à chaque passage. Je poursuivais mon chemin tranquillement, voulant paraître peu inquiet. C’est là que la voiture stoppa à mon niveau. L’homme se pencha afin d’ouvrir la vitre côté passager. Je pouvais voir alors son visage et je reconnaissais l’homme du comptoir, qui m’interpellait. — Salut, dis-moi, pour rejoindre l’autoroute de Marseille, c’est loin ? — Non juste un peu plus loin sur la gauche. — OK ! Sinon, tu ne connais pas un coin où je pourrais boire un coup ? — A cette heure-ci, il y a encore la boîte l’Oxydium, au début de l’autoroute — OK ! Tu n’as pas envie d’y aller ? Je n’aime pas trop aller seul en boîte ? — Non merci ! Je dois rentrer. — Je te reconnais, c’est toi qui étais au Koréa ! — Oui c’est moi ! — Aller vient ! Monte, je te raccompagne chez toi ! Pourquoi ai-je dit oui ? Je n’en sais rien... Mais je ne devais pas le regretter. Nous prîmes la route de Marseille afin de rejoindre l’Oxydium, tout en discutant. Il me disait s’appeler Jacques, qu’il sortait souvent sur Aix etc... etc... Pour ma part, je lui racontais un peu ma vie. ...
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