Désir et possession 1 : Prémices
Datte: 20/02/2018,
Catégories:
Masturbation
Voyeur / Exhib / Nudisme
Après une demi-heure de voiture, nous quittons enfin l’autoroute.Les routes nationales, puis départementales se suivent et défilent sous mes yeux, nous traversons des villages de plus en plus éloignés. Tu tournes subitement à droite.La forêt sombre et menaçante nous enveloppe, je ne sais pas où nous allons, ni ce que nous allons y faire.Les kilomètres se suivent interminablement, je me dis que nous n’arriverons jamais.Jamais… pour arriver où, où allons-nous…?Nous avons à peine échangés quelques mots sur la route, tu sembles bien distant et taciturne. Devinant ton regard sombre, je te demande timidement où nous allons, quand est-ce que nous allons arriver. Tu me réponds d’une voix impérieuse, ne prêtant à aucune discussion : « tu verras ».Je me renfrogne au fond de mon siège, ne dis plus aucun mot. Je tourne la tête à droite et regarde les arbres défiler sous mes yeux.Enfin, tu ralentis.Aucune lumière, seul un mur sombre et une porte cochère.Je me demande à ce moment ce que nous faisons là.Toi vêtu en costume sombre, cravate et chemise bleue qui te vont si bien.Moi et comme tu me l’as demandé par mail dans la journée, mail ne prêtant aucune discussion ou choix de ma part, j’ai mis ma robe en soie noire, fendue jusqu’au haut de ma cuisse, au grand décolleté suggérant la naissance de mes seins et dévoilant outrageusement la chute de mes reins. En ce moment, et à l’endroit où nous sommes, je trouve ma tenue incongrue.Après quelques kilomètres, nous arrivons enfin au bout d’un ...
... parc, au pied d’un château illuminé de mille feux.Plusieurs voitures y sont déjà garées et j’en profite pour admirer les Porsche, Ferrari ou autres déjà garées.Je ne sais toujours pas où nous sommes, ni pourquoi nous sommes dans cet endroit, mais j’apprécie le cadre.Je pousse un long soupir discret et me détend enfin.Nous arrivons sur le perron du château, tu tends un papier au majordome zélé qui filtre les arrivants.Tu dénoues les lacets de ma cape, en profites pour laisser tes doigts s’égarer sur ma nuque, mes épaules et le long de mes bras dénudés..Je sens ton souffle tiède balayer la racine de mes cheveux. Je frissonne.Le froid, l’attente de cette route interminable, l’inconnu de cette soirée, tes doigts qui effleurent à peine ma peau…?Nous suivons le mouvement, et arrivons à un buffet où champagne et toasts les uns plus délicieux que les autres nous attendent. Nous n’avons toujours pas beaucoup échangés de mots.Tu discutes ca et là, de par et d’autres, moi aussi. Nous nous perdons un peu de vue, jusqu’au moment où je te vois enfin, entrain de discuter avec une femme blonde, aux courbes voluptueuses et vertigineuses.Je sens une pointe de jalousie me traverser et me rabat sur l’homme qui se trouve là, à proximité de moi.Tu sembles me fuir, comme si je n’existais pas, m’éviter comme si je n’étais pas là. Je bois une coupe de champagne, puis deux, puis trois, un peu trop vite.L’heure du gond de passer à table sonne.Nous nous retrouvons enfin, assis l’un à côté de l’autre, à une ...