1. Petits secrets de village - Le club des quatre


    Datte: 11/07/2017, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... même pas de la petite trace au fond du string que Manon a enlevé, trop tard, l’ayant déjà tâché en regardant Mathieu faire devant elle ce que Marie-Luce le voit faire tous les soirs. Caro n’a rien remarqué ? Si ! Nous verrons une autre fois. Mais elle n’en dira rien, troublée, Caro ! Plus tard … Les rires et les messes basses, leurs mères en avaient l’habitude et n’ont pas cherché à savoir ce qui les amusait autant et rougissait leurs joues. Elles n’ont pas non plus fait attention aux jeux des mains sous l’eau quand ils faisaient semblant de se battre ou de se noyer les uns les autres, qui figeaient leurs sourires parfois quand ils osaient dans le jeu les gestes qu’ils avaient retenus dans le vestiaire. Elles auraient dû voir ce qui se passait ? Parce qu’une autre fois, ils seraient moins timides ? Peut-être … les apprentissages des ados échappent le plus souvent aux parents ! Elles étaient occupées d’elles-mêmes, ne faisaient pas attention. Elles avaient joué avec les plus petits, une sorte de ballon prisonnier avec un ballon en mousse qui se gorgeait d’eau, qui souvent allait rouler sur la terrasse ou la pelouse. Fanny levait les yeux au ciel et prenait Julia ou Brigitte à témoin quand Caro se hissait hors de l’eau et que son maillot glissait et se transformait en string, qu’elle prenait des pauses au retour et qu’elle était quasi nue dans la transparence mouillée de son maillot. Elle a pourtant retenu sa langue, n’a rien dit qui aurait pu provoquer une réponse de Caro … ...
    ... Elle aussi à un moment s’était hissée à la force des bras sur la margelle pour aller chercher le ballon sur la pelouse, et à son retour, Caro lui avait effleuré les fesses d’une main sous l’eau avec une sourire bizarre, « t’es bien amochée, dis donc ! ». Alors elle n’a rien dit de sa tenue, rien dit quand Caro lui a jeté le ballon alourdi d’eau dans la poitrine, n’a rien dit quand elle a posé la main sur ses fesses une deuxième fois. Elles ont fait goûter les enfants, et il a été l’heure de partir. Les enfants se sont changés, les grands d’abord, les petits ensuite, puis Brigitte, dans le vestiaire au bord de la piscine, Julia et ses enfants ayant simplement enfilé un peignoir de bain. Comme en arrivant, Fanny est allée dans la salle de bain au fond du couloir. Julia a haussé les sourcils, très étonnée, en voyant Caroline se précipiter à sa suite et entrer dans la salle de bain avec elle, et n’y a plus pensé en commençant à ranger les boissons et les gâteaux du goûter. « « Ces marques que Fanny cache … voyons un peu ! » » Caroline a couru dans le couloir et poussé la porte juste avant que Fanny ne la referme derrière elle : — Qu’est-ce que tu veux ? Je me change ! Caroline s’est glissée dans la salle de bains et s’est adossée à la porte, bras croisés sur son sac. — Allez ! Laisse-moi … — Tss tsss tsss … — Mais qu’est-ce que tu veux, enfin ! — Que tu m’expliques, fais pas l’innocente ! Elle pointait son doigt sur le bas du corps de Fanny : — Tu m’expliques et je dis rien à ...
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