1. En voiture vers la mer


    Datte: 04/03/2018, Catégories: fhh, couplus, inconnu, plage, voyage, voiture, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral pénétratio, roadmovie, lieuxpubl,

    ... à dépasser. Alors que je me rabats, j’entends deux coups de klaxon. Je regarde dans le rétroviseur. J’appuie brièvement sur les feux de détresse. Intriguée, ma passagère demande : — Il se passe quoi, là ?— Il se passe que le monsieur dans le camion a été agréablement surpris, qu’il a été content, son pouce levé dans le rétro me l’a confirmé et que moi, je le remercie.— Attends, attends ! Tu veux dire qu’il m’a vue ?— Il semblerait bien que oui !— Ah, ben merde alors ! Ariane secoue la tête, murmurant des choses que je ne comprends pas. Moi, tout ceci, ça me fait sourire ! Il y aura eu au moins un heureux ce matin, autre que moi ! Elle me reproche : — T’aurais pu me le dire !— Écoute, mon ange, tu es assez grande pour savoir que les chauffeurs de camions sont en hauteur et qu’ils peuvent avoir une vue imprenable sur les voitures plus basses…— Oui, mais bon !— Je te rassure : il n’a pas pu voir ton visage !— Encore heureux… Mais il a pu relever la plaque de notre voiture !— Et alors ? De toute façon, je pense que c’est un chauffeur polonais, car à l’arrière il me semble bien avoir vu un PL et ça me semblait écrit en polonais.— Depuis quand tu connais le polonais ?— Je ne connais pas le polonais, mais ça ressemblait à du polonais, à une langue slave…— Mouais… Elle boude dans son coin. Soudain, comme au mois de mars et ses giboulées, elle change radicalement d’attitude : — Il n’a pas vu mon visage, n’est-ce pas ; uniquement plus bas, c’est ça ?— Oui. Peut-être ton décolleté, ...
    ... si tu en avais un.— Tu es sûr ?— Oui, je suis sûr.— Comment tu peux en être sûr ? Je lève les yeux au ciel, ce qui n’est pas indiqué quand on conduit : — Parce que je suis déjà monté dans un camion ; pas comme chauffeur, mais comme passager, et quand on doublait une voiture, souvent on voyait bien dedans.— Toi, dans un camion ? Et quand ça ?— Avant de te connaître, j’ai eu une vie…— En camion ?— Pas tous les jours… mais je suis déjà monté quelques fois dedans.— Ah, OK… Perdue dans ses pensées, elle semble cogiter quelque chose, je ne sais pas quoi. Je remarque au passage qu’elle ne fait plus le grand écart avec ses jambes et qu’elle a sagement posé ses mains sur ses cuisses. Soudain elle me demande : — Il y a beaucoup de camions étrangers sur la route ?— Pas trop, d’autant plus que, théoriquement, en France, ils n’ont pas le droit de rouler le week-end, sauf les machins de denrées périssables…— Donc pas beaucoup de camions étrangers ?— Non, pas trop. Mais pourquoi des camions étrangers ?— Parce que ! Je plisse des yeux, puis j’annonce : — Pour ta gouverne, droit devant, un autre camion. Mais j’ignore, vu d’ici, quelle est sa nationalité.— On sera vite sur lui ?— Oui, dans une minute, à la louche. Je peux accélérer un peu, on est en dessous de la limitation de vitesse.— Oui, vas-y ! Je veux savoir si c’est un camion français ou étranger !— Si ça t’amuse… Quelques secondes passent. Je peux annoncer : — Vu le nom qu’il y a dessus, c’est un camion allemand.— Très bien ! Je suis ...
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