Nouvelle prof
Datte: 07/03/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
fplusag,
jeunes,
Collègues / Travail
profélève,
danser,
jalousie,
Oral
pénétratio,
fsodo,
f+prof,
... surpris à vouloir y retourner rapidement. Comme prévu, j’eus beaucoup de mal avec les deux garçons de ma terminale. Ils n’écoutaient jamais, ne prenaient pas de notes et bavardaient sans arrêt. Je les menaçais, mais rien ne semblait les impressionner. Je dus me résoudre à les coller, ce qui les calma quelque temps. Puis, ils reprirent leurs habitudes. Je les séparai mais au cours suivant, ils se remettaient côte à côte. Ils semblaient s’amuser avec moi, avec mes nerfs. Résignée, j’en parlai à mon collègue peu de temps avant le conseil de classe du premier trimestre. — Philippe, ça devient difficile. J’ai besoin de toi.— Je les vois cet après-midi. Je m’en occupe.— Merci.— Dis-moi Sarah, tu fais quoi ce soir ?— Rien. Pourquoi ?— Ça te dit de venir dîner avec moi ?— Mais tu n’as pas encore perdu le pari, tu sais. Ils n’ont encore pas travaillé du trimestre.— Je sais. Disons que j’aimerais passer une soirée avec toi en dehors du boulot.— C’est une invitation ? Un repas en amoureux ?— Oui, peut-être.— D’accord pour manger. Mais ça s’arrête là, d’accord ?— Pas de problème. Je passe te prendre à sept heures.— OK. C’est vrai qu’il était gentil et mignon. Il n’avait que six ans de plus que moi. Mais je n’avais pas du tout l’intention de tomber amoureuse. Je voulais me consacrer entièrement à mon travail et je m’occuperais de ma vie sentimentale plus tard quand tout serait bien en place. Comme j’étais coquette, je fis de mon mieux pour être belle. Mais c’était plus pour moi que pour ...
... lui. Il arriva à l’heure et m’emmena dans un restaurant charmant et peu fréquenté où il semblait avoir ses habitudes. Le patron vint nous voir plusieurs fois pendant le repas et ils se tutoyaient. — Alors, tu es célibataire ?— En effet.— Ça fait longtemps ?— Quelque temps oui. J’ai déjà eu des aventures, si c’est que tu veux savoir. Mais rien de bien sérieux. J’ai toujours privilégié mes études.— Chacun ses priorités. Moi je me suis pas mal amusé pendant ma jeunesse. Mais maintenant, je veux me poser. J’ai trente-deux ans, il serait temps que je trouve la femme de ma vie. Un silence gênant s’installa. Il me draguait ouvertement et cela me plaisait. Mais je ne savais pas quoi répondre. Je n’avais vraiment pas envie de m’engager dans une relation sérieuse en ce moment. Je le laissai reprendre la parole. — Tu sais, les deux jeunes, je leur ai passé un savon. Je pense qu’ils vont se tenir à carreau un moment.— Merci.— De rien. Tu veux un dessert ?— Non, ça ira.— Me dis pas que tu fais attention à ta ligne tout de même ! Tu es superbe !— Je sais, dis-je en riant. C’est justement parce que je fais attention à ce que je mange que je suis pas trop mal.— Pas trop mal ! Tu sais combien de femmes voudraient être comme toi ?— Bon d’accord, je veux bien partager une part de gâteau avec toi. Nous bavardâmes de choses et d’autre, puis il paya et nous quittâmes le restaurant. Nous marchâmes jusqu’à sa voiture et il me ramena chez moi. Je ne lui proposai pas d’entrer, ce qui le déçut, même ...