Amour, amitié et saloperies (2)
Datte: 13/07/2017,
Catégories:
Erotique,
Le lendemain matin, vers 7h, je me réveillai. Le reste de la maisonnée étant encore endormie à cette heure matinale, je décidai de commencer la lecture d’un livre pris au hasard dans la bibliothèque du salon. Environ une heure et demie plus tard, j’entendis des pas raisonner dans la maison. En me levant, je pus distinguer Axel et Sophie qui se dirigeaient vers la cuisine afin de préparer le petit-déjeuner. En attendant que le couple ait fini de préparer la collation, je poursuivis la lecture de mon ouvrage et, un quart d’heure plus tard, Axel vint m’informer que le petit-déjeuner était prêt. Je le suivis donc jusqu’à la cuisine où je trouvai ma soeur et Sophie en grande conversation. En fixant quelques instants les yeux de Karine, je m’aperçus que ceux-ci étaient rouges, couleur tristement témoin des larmes qu’elle avait laissées couler durant la nuit. Je me gardai cependant de la questionner, pensant que si Sophie lui avait posé la question, ma soeur aurait sûrement prétendu avoir mal dormi cette nuit et son amie n’aurait pas insisté. Nous mangeâmes nos tartines accompagnées de tasses de café puis, une fois la vaisselle faite, Karine et moi prîmes congé des deux tourtereaux pour rentrer chez nous. Je serrai la main à Axel puis fis la bise à Sophie tandis que ma soeur se contentait de leur donner une accolade. En chemin, je sentis que Karine n’était pas réellement dans son état normal. Elle me semblait comme plongée dans ses pensées. J’en conclus que sa conversation de la ...
... veille avec Axel l’avait beaucoup affectée mais, une nouvelle fois, je me retins de la questionner, pensant qu’un sujet aussi sensible ne devait pas être abordé en pleine rue. Une fois arrivés à notre domicile, comme nous pouvions nous y attendre, nous ne trouvâmes personne. Nos parents ayant des horaires irréguliers, il était assez fréquent que nous nous retrouvions seuls à la maison. Karine alla s’enfermer dans sa chambre tandis que j’allumais le téléviseur, essayant de trouver un programme susceptible de m’intéresser mais, après avoir fait défiler toutes les chaînes dans un sens comme dans l’autre, ne trouvant rien de captivant, j’éteignis le téléviseur et me dirigeai vers ma chambre. À mi-chemin entre le salon et ma chambre, en passant devant celle de Karine, j’entendis la voix de ma soeur grommeler des jurons entre deux sanglots. J’en déduisis une nouvelle fois qu’Axel était derrière tout cela. Je frappai à la porte et ma soeur me répondit d’entrer. — Salut. — Salut. — Ça n’a pas l’air d’aller. Il y a un problème ? — Non, tout va très bien. — Tu en es sûre ? Je t’ai entendue pousser des jurons et sangloter alors j’ai pensé que quelque chose n’allait pas. — Ah... Tu m’as entendue ? Bon, dans ce cas, je vais te le dire mais interdiction d’en parler à qui que ce soit. Tu me le promets ? — Oui, je te le promets. Karine prit une grande inspiration pour reprendre contenance. — C’est au sujet d’Axel. — Axel ? Pourquoi ? — Disons que j’éprouve pour lui bien plus que de l’amitié. — ...