1. La Gamine


    Datte: 19/03/2018, Catégories: Partouze / Groupe

    ... format d'un écran de télé. Elle savait que tout le quartier était là, debout serré à mater sa pantomime. Elle prenait son temps, ôtant d'abord les rubans de ses cheveux. Elle agitait alors sa tignasse de droite de gauche comme pour dire aux prétendants voyez, ma fleur ne sera pas si facile à atteindre, enfouie qu'elle est dans une toison aussi épaisse que cette chevelure-ci. Vous verrez... Et tous d'espérer un jour voir. Elle levait ensuite ses cuisses haut, pied posé sur le lavabo, pour ôter ballerine et chausssette, l'une après l'autre, droite après gauche. Longuement. Et tous de mater en fond de jupette l'obscure clarté du gousset dessinant profondément ses parenthèses gonflées de touffe épaisse. Elle voulait faire languir et passait ensuite au chemisier, déboutonnant progressivement lentement le devant pour ouvrir aux deux nibars contraints enfin liberté. Leur vie autonome était vrai plaisir de regardage. C'était l'affranchissement des esclaves nègres en Louisane, c'était la libération de Paris du joug des nazis par De Gaule, c'était la sublimation de la neige carbonique autour d'une omelette norvégienne de Christophe Michalak. On pensait, ses tétons pointent, noirs, sans la moindre stimulation, au naturel : elle est bonne, elle doit l'être. Torse nu, elle déambulait devant la fenêtre cinémascope, hypergonar, comme écran vidéo, et l'on comprenait qu'elle faisait exhib comme starlet de cinéma sur la Croisette. Et l'on était bien content que cette exib soit rien que pour ...
    ... nous. Sacré poitrail chargé de fille en pleine santé. On attendait la suite, qu'elle montre son cul. Et la coquine nous faisait languir, se penchant bas en avant pour ramasser un savon tombé au fond du bac à douche ou pire se hissant sur la pointe des pieds pour attrapper une serviette propre sur une étagère haute. Et chaque fois, tous de rester scotchés au pli longitudinal de son slip blanc révélant de façon indécente le caractère profondément ouvert de son entre-jambe, du pubis jusqu'au coccyx. Elle a fini par tomber la culotte tout en conservant la jupette. Tous alors ont compris que sarabande était arrivée et qu'il allait leur falloir assumer. Imaginez la scène, la fille torse nu, ses beaux nibars en bandoulière, jupette courte et légère et rien en dessous, et tout ça sur l'écran noir de nos nuits blanches, la fenêtre de la salle de bain du voisin. Windows, comme chez Microsoft mais version hard. Ils étaient quoi, dix mecs, la bite au chaud dans leur main. Droite pour les droitiers, gauche pour les autres. Une grosse majorité se contenterait d'une satisfaction personnelle. Mais d'autres, moins nombreux, avaient prétention. Les trois gars et la fille qui ne s'étaient pas apaisés personnellement ont marché droit vers la villa du voisin. Ils étaient déterminés. La gamine est descendue à la porte pour les accueillir. Elle avait gardé sa jupette mais tous savaient qu'elle était toute nue en dessous. Abricot déluré enfoui de toison épaisse. Était-il, lui aussi, ruisselant comme ...