1. Il est un temps....


    Datte: 13/07/2017, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Il est un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre… Beaucoup connaissent cette chanson de Charles Aznavour… Ce que je vais vous raconter aujourd’hui remonte au milieu des années 80…donc, il y a largement plus de 30 ans… A cette époque, les sexshop et cinémas X étaient très nombreux dans les villes et Paris ne dérogeait pas à ces implantations… Dans certains quartiers chauds, des rues entières étaient bordées de ces échoppes à la vitrine masquée par des rideaux… Les sexshops avaient leurs PEEPSHOWS avec ces cabines vitrées où, moyennant quelques pièces ou billets, une jeune femme se déshabillait derrière une vitre sans tain. Parfois lorsqu’il y avait assez de place, une stripteaseuse se produisait sur une petite scène brillamment éclairée. Les cinémas avec des salles multiples offraient des films qui maintenant nous paraitraient bien fades… On voit en clubs ou en soirées privées des échanges sexuels qu’on n’aurait pas imaginés au milieu des années 80 ! Mais ce dont je vais vous parler, c’est d’une petite salle de Théâtre située dans le quartier de la Sorbonne, salle aujourd’hui disparue... Il avait pour nom LE THEATRE DES DEUX BOULES… Un nom bien choisi puisqu’il s’agissait d’un théâtre érotique… Cet été là, un couple d’amis, Serge et Annie, était venu de province pour me rendre visite quelques jours et profiter du gîte et parfois du couvert à la maison… J’avais un grand appartement de fonction dans le 7ème arrondissement… donc de la place pour les héberger. ...
    ... Nous avions diné dans un chinois situé sur le Boulevard Saint-Germain et pour rentrer à la maison nous avons entrepris une promenade digestive qui nous a conduits vers la Montagne Sainte Geneviève avant de revenir vers les jardins du Luxembourg… Il devait être pas loin de 23 heures quand notre attention a été attirée par un groupe d’une vingtaine de personnes qui attendait devant la porte de ce qui avait du être un magasin… Les vitrines étaient masquées par des rideaux opaques et des photos de filles et de couples plus ou moins déshabillés étaient collées contre les vitres… Habitant Paris depuis quelques années, je savais ce qui se cachait là : un théâtre érotique… J’expliquai la chose à mes amis et Annie, la femme de cet ami dit à ma compagne du moment : • Chiche… on entre ! • Ok… si tu veux ! Je ne sais pas ce que nous allons voir ! Nous avions toujours été très libres entre nous et nous ne nous privions pas de raconter des histoires grivoises, lorsque l’alcool aidant, les langues se déliaient ! Serge dit alors : • On ne va pas en mourir ! Allons voir ce qui se cache derrière ces rideaux. Lorsque le groupe est entré, nous avons suivi le mouvement pour nous retrouver dans une petite salle de spectacle comportant au maximum une cinquantaine de sièges et une petit scène encore masquée par un rideau grenat qui selon moi, avait connu des jours meilleurs… Quand il s’est levé sur une scène brillamment éclairée, nous avons découvert le décor : un lit immense avec une armature ...
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