Science - à peine de - fiction
Datte: 28/03/2018,
Catégories:
fhh,
ffh,
couple,
cadeau,
boitenuit,
danser,
Oral
fsodo,
hdanus,
hgode,
sf,
... 4, 4, 4… » apparaissent dès qu’il est face à elle, le torse musclé perlant de gouttes d’eau et cette serviette négligemment nouée autour des reins. Mon arrivée ramène le signal à « bruit de fond ». La preuve est faite : consciemment ou inconsciemment, Anne est attirée par Marc. Consciemment ou inconsciemment, Anne est tentée par l’échangisme. Comme prévu, je préviens mon complice que nous continuons l’expérience. D’ailleurs il me confirme qu’Anne a été troublée lorsqu’il s’est présenté torse nu devant elle. Le téléphone sonne. C’est Marc. — Je voudrais vous inviter au resto, me dit-il alors que je mets le haut-parleur. C’est toujours vous qui m’invitez chez vous.— D’accord, avec plaisir.— Je passe vous prendre à 20 h. Dis à Anne de se faire belle. Anne, surprise de cette demande, va répliquer mais il a raccroché. — Tu n’as pas l’impression qu’il a une idée derrière la tête ? Et s’il nous emmenait dans un de ces clubs ?— Mais non, rassure-toi. Il en aurait parlé. Ce n’est pas un gars à faire des coups tordus. Et puis, même si c’était le cas, qu’est-ce qu’on risque ? dis-je en riant. Anne ne répond pas. Elle ne semble toujours pas faire le rapprochement avec le film. À l’heure dite, je suis un peu déçu de la voir vêtue de sa robe rose à fleurs rouge, juste serrée à la ceinture par une lanière de cuir. J’espérais qu’elle allait mettre celle, un peu courte, moulante et juste maintenue par de fines bretelles. Mais elle est si belle avec celle-ci qui se marie si bien avec sa ...
... longue chevelure blonde. Le tissu est très léger et la jupe virevolte, lui donnant un air de jeune fille. Comme elle remarque que je la regarde, elle tourne sur elle-même et lance : — Monsieur est satisfait ? Je lui fais honneur ? Cette simple pirouette fait soulever le tissu et laisse voir les cuisses. Après tout, elle a raison de l’avoir choisie. Marc arrive à l’heure dite et, galant, félicite Anne pour son élégance. — Anne craint que tu nous emmènes dans un club coquin, dis-je, alors que nous démarrons.— Tu crains ou tu souhaites ? demande-t-il en se tournant pour elle. Il ne lui laisse pas le temps de répondre. — Ce sera pour une autre fois ; ce soir, nous allons faire un retour en arrière. Surprise, surprise… Il n’en dira pas plus. Le trajet n’est pas long. Il nous emmène dans le bois de Chaville, se gare le long de la forêt et nous conduit au restaurant. Décor sans âge, clientèle pas très jeune, mais alors que la serveuse nous guide à notre table, on entend de la musique qui semble sortir de terre. Le restaurant est une réplique de ce que devaient être les caves à Saint-Germain-des-Prés, à l’époque où les couples venaient pour se cacher dans l’ombre et danser, corps contre corps, dans des pas chaloupés et érotiques que nos danses modernes ont relégués aux oubliettes. Nous dînons, bercés par la musique et bavardons comme de vieux amis que nous sommes. Anne est entre nous deux, et un inconnu aurait bien du mal à dire avec quel homme elle vit. Elle rit de nos plaisanteries ...